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Rallye Monte-Carlo 1961


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3 réponses à ce sujet

#1 HT2007

HT2007
  • Admi C-20
  • 5 927 messages

Posté mercredi 28 décembre 2016 à 18:58

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Maurice Martin - Roger Bateau Panhard PL17 

 

Maurice Martin - Roger Bateau        Panhard PL17        Départ  Monaco.jpg



#2 HT2007

HT2007
  • Admi C-20
  • 5 927 messages

Posté mercredi 28 décembre 2016 à 19:04

montecarlo1961-308zephyr-de-650x400.jpg



#3 HT2007

HT2007
  • Admi C-20
  • 5 927 messages

Posté mercredi 28 décembre 2016 à 19:04

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#4 HT2007

HT2007
  • Admi C-20
  • 5 927 messages

Posté mercredi 28 décembre 2016 à 19:09

L'histoire du taxi homologué par la FIA :clooneylol:

 

 

 

Hé oui c’est en Angleterre, chez B.M.C. (NDLR : British Motor Corporation), que cette idée un peu folle a été mise en place. Et pour être tout à fait juste, l’idée a été provoquée par les Français ou plus exactement, par le règlement tellement complexe de l’édition 1961 du rallye Monte CarloDans les années ’50 les reines du rallye s’appelaient Austin Healey, Jaguar, Sunbeam, Riley, Triumph, et il fallait aussi compter avec Mercedes-Benz, Porsche, Citroën DS, Alfa Roméo … pour n’en citer que quelques-unes. En 1960 encore, ce sont les imposantes Mercedes-Benz 220SE qui remportent le rallye de Monte Carlo.
Mais en 1961, la puissance de la voiture n’était pas la chose la plus importante pour figurer en haut du classement du rallye. Cette année là, les organisateurs du célèbre Rallye Monte Carlo avaient instauré un nouveau système de calcul des indices tenant compte, outre de la cylindrée, le groupe, le cycle du moteur (les 2 temps étaient désavantagés) et surtout le poids du véhicule ! En fait cet indice, au lieu de niveler les chances de victoire, a outrageusement favorisé les petites cylindrées. 

 

Ce n’était sans doute pas la meilleure idée du siècle, et « 1961 » restera sans doute un des pires souvenirs du Monté.

Il suffit de consulter les classements de l’époque pour se rendre à l’évidence que les 11 premières voitures sont toutes des cylindrées inférieures à 1100cm3, bien que la moitié des 305 concurrents participaient avec des autos de cylindrées bien supérieures. Derrière les 3 PANHARD PL17 Tigre victorieuses, on retrouve une SAAB 95 break (850cc), une BMW 700 (700cc), puis des RENAULT Dauphine, SKODA Octavia, NSU … les premières « grosses voitures » se classent à partir de la 14ème place avec une VOLVO 122, les CITROËN DS, et les MERCEDES –BENZ 220SE qui avaient gagné l’année précédente sont 30ème et 31ème .

 

 

Le seul Taxi homologué F.I.A.

Mais revenons au Taxi ! Puisque le règlement est en quelque sorte inaccoutumé, la British Motor Corporation prépare un véhicule excentrique qui sera aligné au départ du Monte Carlo cette année là. La presse, et plus particulièrement la B.B.C., fera la couverture médiatique avec une équipe de reporters tout au long du rallye. Officiellement B.M.C. annonce l’engagement d’une AUSTIN 2.199cc , fiche d’homologation F.I.A. N°1051 datée du 06/01/1961.

 

Une fois l’engagement accepté par le Club organisateur, la « surprise » se met en place. Pour se moquer de cette nouvelle réglementation, les anglais dévoilent que l’Austin en question n’est autre qu’un Taxi Londonien Austin FX3 : une auto lourde, de grosse cylindrée et avec peu de puissance, et qui en terme de « courses » n’affiche à son palmarès que de déposer ses clients équipés de chapeaux boule et parapluies d’un côté à l’autre de la ville. L’Austin FX3, qui fut loué à une réelle compagnie de taxis, a été conduit dans les ateliers de B.M.C. Work’s à Abingdon (NDLR :où étaient préparées toutes les voitures de compétition de la marque M.G., Austin, Morris ect …) et le « Taxi » y subira une préparation sommaire pour le rallye.

Préparation Work’s

A l’origine, le taxi ne disposait que de 3 portes car il y avait un espace pour les bagages à l’avant gauche, on lui greffa donc une quatrième porte provenant de son homologue la limousine FL1 puisque la règlementation l’imposait. On lui ajouta des phares longue portées, un phare chercheur sur le toit car les cartes de l’époque n’étaient pas toujours très précises. Quatre pneus neige, on déplaça le taximètre sur un mât fixé sur le marchepied gauche et puis … vogue la galère … on laissa son puissant moteur de 2,2L et ses 68 chevaux tirer les quelques 1.800kg de l’engin.

 

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