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Les 7 merveilles du Monte’ (6/7) : 2001, Sébastien Loeb « l’Aube d’un Empire »


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3 réponses à ce sujet

#1 Jeff B

Jeff B

    Pilote qui creuse

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Posté mardi 23 janvier 2018 à 13:47

2001, au commencement il y avait le 69ème Monté Carlo. Et puis, il y avait le nouveau prodige du rallye mondial qui devait y faire ses grands débuts. Dire qu’il y était très attendu est un euphémisme ! Si l’histoire fait se rencontrer les routes les plus mythiques avec le jeune météore de la discipline, ce ne peut être que pour écrire la légende du siècle !

 

Depuis Thérier et Auriol, la France n’avait pas connu un tel phénomène. Pour situer le potentiel du prodige alsacien, on peut dire qu’il possède un sens de l’improvisation « à la Thérier », l’efficacité de Rohrl et la vitesse de Toivonen! Un prototype ! Les statistiques ne sont que des chiffres mais il faut quand même préciser que depuis ses débuts le 5 avril 97 au Florival et sa victoire de classe N1, le jeune français affole tous les compteurs. Dés sa seconde course, grâce à Mrs Heintz et Mammosser, ses mécènes, il participe au volant Peugeot dans lequel il effectuera 5 courses en 97. Sur 17 épreuves auxquelles a participé Sébastien en formule de promotion, il a été 14 fois leader de classe ! La première fois que je l’ai vu c’était lors des Cévennes 97. Son 6ème rallye. Dés le premier chrono, il se place à 1’’ de Lionel Montagne, la référence en Volant 106. Il récidive dans la spéciale suivante puis prend la tête du volant en devançant Montagne de 8’’ dans Valleraugue. Mais dans la vertigineuse descente de Mars, le nouveau leader sort et la petite 106 roule désormais « en crabe », train arrière passablement ouvert… Ce qui n’empêchera pas Séb de réaliser des scratchs… Laissant ses adversaires incrédules ! Il finira 4ème du volant. Pour ma part, après l’avoir vu dans la rapide descente bosselée sur St Laurent le Minier, j’étais absolument persuadé que Sébastien était bien plus qu’un « simple » espoir!

 

Au regard des capacités d’adaptation du bonhomme, il ne fallait pas perdre de temps et début 98, Sébastien est engagé en Trophée Saxo Kit Car. Pour l’occasion, il va faire connaissance avec sa nouvelle monture et son nouveau copilote, Daniel Eléna, lors du rallye Vins de Champagne. Première spéciale : scratch ! De bon augure avant la première manche du Trophée à l’Alsace Vosges. Là, sous la pluie, il fait le 7ème temps scratch de la première spéciale devant la référence en Saxo, Jeff Bérenguer ! Sébastien et Daniel réalisent ensuite le 4ème temps scratch du 4ème chrono, 1er du Trophée et…  4’’ devant la Saxo officielle de Doenlen ! Ils continuent leur récital avant d’abandonner mais Bérenguer, Forés, Lonjard, Henry, Samuel… sont prévenus !

Au Val d’Agout, pour son 9ème rallye, Sébastien va battre tous les records de spéciales détenus par Sastre, il remporte le Trophée…et la course ! Ce n’est qu’un prélude…

21 juin 98, nous décidons d’aller voir « notre p’tit génie » à la Ronde Cévenole. C’est la 3ème manche du Trophée et il y a du beau monde. Le local de l’épreuve, Jeff Bérenguer, affirme qu’il arrêtera la compétition si Sébastien le tape chez lui…Nous savons que des problèmes d’alimentation ont fait perdre beaucoup de temps à Sébastien qui, depuis le départ,  domine Jean François…Dans la spéciale d’Alzon, nous décidons de nous placer dans le premier droite après une longue allonge, peu après le départ. Le virage est rapide, mais certainement pas à fond d’autant que ça déboule rupteur de 6 et que l’asphalte est non seulement copieusement sali par les précédents passages mais aussi fondu par la chaleur ! Quand le N°27 déboule, nous n’avons pas le temps de réagir : le pied droit est resté soudé, la petite Saxo enroule le droite à fond absolu, en dérive sur la gravette !!... Effrayant, impossible ?! Pas de doute, ce gars là est un « extra - terrestre » !  Daniel Eléna dira de ce virage : « c’est la seule fois où je l’ai vu conduire au-delà de ses limites, nous n’étions plus sur la route, mais dans les cordes, en l’air… ». En 9km4, le jeune prodige pose 9’’ à la M3 de Rousset, 10’’ à Bérenguer admiratif, seule la Mégane Maxi de Rousselot le devance de 4’’ au scratch. Nous étions à la fois émerveillés, perplexes, sidérés mais surtout, persuadés d’avoir assistés à quelque chose d’unique et prémonitoire ! L’aube d’une hégémonie ! Sébastien continue de tenter le tout pour le tout, il veut cette victoire ! Dans les 12 km de Blandas, il pose 18’’ à Jeff… Juste incroyable ! Nous prenons alors le temps d’aller discuter avec notre « martien » et quand nous lui disons que victoire ou pas victoire c’est lui le héros du rallye et qu’il sera champion du monde, il nous répond, étonné et hésitant (et nous prenant aussi pour des cinglés !) : champion de quoi ???... Dans St Bresson, Sébastien connait une crevaison lente et sort pour le compte, voiture détruite ! Moral au plus bas, plus d’argent, saison finie…Des larmes ! Nous sommes dépités ! Je décide alors de faire ma B.A (fort modeste et symbolique) en envoyant un chèque (absolument dérisoire !!) à Sébastien … Il n’a jamais encaissé le chèque et d’autres observateurs bien plus influents que moi  vont placer la fusée sur orbite. Il ne pouvait en être autrement ! On connait la suite…Sur 12 courses effectuées en Saxo, l’alsacien en domine 11 !

 

En 1999, le magazine Echappement décide de lui faire découvrir la terre lors d’une séance d’essai avec la Seat Cordoba WRC. En quelques tours, il réalise des temps identiques aux pilotes maison Rovanpera et Liatti… A chaque fois qu’il prend le volant, Sébastien prouve qu’il a l’étoffe des héros. S’il s’agissait d’un perchiste, il franchirait allégrement 6 M alors que la barre vient juste d’être placée à 5M80…

 

En 2000, après avoir continué son récital en France, sur asphalte et sur terre (notamment grâce à Jean Pierre Champeau) la FFSA permet à Sébastien et Daniel de participer au Tour de Corse au volant d’une Corolla Grifone. Intelligent et appliqué, Sébastien finit 9ème et réalise son meilleur chrono sous la pluie… Fort de cette expérience, l’opération est renouvelée au San Remo.  S’il rétrograde d’un rang au final, il réussi des chronos très impressionnants notamment dans les 39 km de Langan où il domine les pilotes Ford, se place à seulement 0’’8 de la 206 WRC de Delecour et à 8’’ du scratch de Makinen !

Ayant tapé dans l’œil (enfin !) de Guy Fréquelin, il termine sa saison lors du rallye du Var au volant de la Xsara Kit Car officielle. Il réussi le meilleur temps dés la première spéciale. Sous le déluge de Collobrières, Sébastien devance la Mégane de Serge Jordan de 19’’4 et remporte la victoire et l’admiration indéfectible de Guy Fréquelin ! Moi, j’attends surtout janvier 2001, le juge de paix !

 

En préambule à une saison bien chargée sous les couleurs de la marque aux chevrons: championnat de France avec la Xsara Kit Car et championnat du monde junior au volant d’une Saxo S1600, c’est les 22 km de Bif - Roquesteron qui attendent Sébastien de pied ferme. Chez Citroën, on a déjà une petite idée derrière la tête et on missionne Philippe Bugalski, Jesus Puras et Sébastien Loeb pour piloter les trois Saxo Kit Car. Mais pour l’alsacien, ça commence mal, il écope de 40’’ de pénalité avant le départ, connait des soucis avec une durite de frein et puis son gros numéro ( N°37) l’oblige à doubler 3 ou 4 voitures par spéciale…P’tit Bug s’envole ! Chez les espoirs c’est l’excellent Alex Bengué au volant d’une 106 « volant » qui régale…Dans les 3O km d’Entrevaux, tandis que Mc Rae enflamme la foule, Sébastien claque un 14ème temps scratch, laissant Bug’ à 53’’… Mais Philippe a encore 2’41’’ de marge ! Sur la neige du Turini, Gigi Galli réalise un incroyable 7ème temps avec sa Lancer GrN, suivi de prés par le Suisse Olivier Gillet, au volant de la même monture. Deux artistes ! Sébastien, pour sa part, pose encore 22’’ à son équipier…Il se rapproche à 1’30’’. Dans Sisteron, le plus jeune pilote Citroën devance de 3’’ un Bugalski à l’attaque (prémonitoire !) puis dans Clumanc, alors que le funambule Schwarz loupe le scratch pour 2’’7 au volant de son Octavia, Séb et Daniel infligent encore 17’’ à l’auvergnat en 15km…et reviennent à 1’10’’de celui - ci.  C’est le second passage à Sisteron qui va sceller la course, Sébastien fait l’erreur de ne pas opter pour les clous et encaisse 1 minute par Philippe Bugalski qui finira 14 au scratch et 1er des 2 roues motrices. Sébastien échoue à la seconde place. En se battant puis en dominant un pilote aussi rapide et expérimenté que Philippe, une vraie référence, alors qu’il découvrait du rallye, la prestation du jeune pilote Citroën sonne comme une sommation. Et la voiture n’a pas une égratignure ! Ce gars là est hors norme !

En 2001, des exploits, bien sûr, il y en a eu d’autres. Particulièrement en Finlande où Sébastien remporte le S1600, au RAC quand il pose 2’’ / kil à tout le monde de nuit et dans le brouillard…Il devient champion de France et Champion du monde Junior.  Et puis, il y a son  premier rallye mondial au volant d’une WRC officielle avec la Xsara, lors du San Remo. Après avoir cumulé 43’’ de retard sur la 206 WRC de Gilles Panizzi après 14ES, Sébastien va signer 4 scratchs, passer Didier Auriol et n’est pas loin de s’offrir le scalp de « Tarmac Master » en échouant à 11 petites secondes de la victoire ! A titre personnel, je retiendrai le rallye de Catalogne, en Junior S1600. Spectateurs, nous discutons alors avec Sébastien au parc - fermé et il nous explique qu’il a perdu plus de 2 minutes dans l’ES 7 suite à des soucis d’alimentation…Malgré tout, il ne semble pas particulièrement inquiet. Plutôt du genre déterminé ! Nous filons le voir en spéciale et là, c’est le choc, la démonstration ! C’est un véritable festival! Il y a lui et les autres ! Le moteur de la petite Citroën hurle dans la montagne Catalane et ça vole bas : dans l’ES 8 il pose 2’’ / kil à Vallejo et Duval, 38’’ à Cédric Robert… Il est à 6’’ de la Sub WRC de Markko Martin… Dans le chrono suivant, en 35km, il inflige 50’’ à Duval… ES 10, 17ème temps scratch à 1’’ au kil de l’Impreza de Martin… De retour au parc, il est leader en S1600 avec 1’42 d’avance !  Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter ! C’est « La leçon de Saxo » !  Au final il remporte sa catégorie devant la 206 d’un excellent Cédric Robert alors que Gilles Panizzi gagne le rallye suite à grosse bataille avec la seconde 206 WRC de Didier Auriol. Ce week end là, la planète rallye était dominée par les français. Et ce n’était qu’un début…

 

Comme beaucoup, j’ai été subjugué par Sébastien lors du Monté Carlo 2002. Ce qu’il a fait lors de cette 70ème édition représente le premier chef d’œuvre d’une suprématie sans équivalent. Revenant à Monaco avec d’autres ambitions et trois Xsara WRC, la marque aux chevrons entame pourtant bien mal le rallye avec les abandons de Bugalski et du suédois Radstrom dés l’entame. Sébastien, quant à lui se place rapidement dans le top 5 avant d’aborder le condensé de difficultés de Sisteron… Non loin de l’imposante Citadelle qui surplombe la Durance, j’avais alors le sentiment que tout ce que nous avions vécu jusqu’ici n’était qu’un hors - d’oeuvre. L’histoire allait basculer ici, dans ce haut - lieu du Monté Carlo. Nous décidons de nous placer en bas de la descente, en direction de Thoard. Une partie rapide mais technique avec des cordes profondes et des bosses. Et puis là au moins, le « partiel » sera un indicateur ! 

Plus qu’à son style de pilotage, ce qui impressionne chez Sébastien c’est une incroyable faculté d’adaptation. Il s’adapte à sa voiture, même imparfaite, même déréglée, même tordue…Et en tire la quintessence ! Il possède une vue exceptionnelle, il a un sens inné de l’équilibre et assimile les informations très rapidement. Ainsi, il intègre instantanément les notes de Daniel et réagit plus vite que n’importe qui aux changements de grips, aux variations du terrain, à ce qu’il voit, ressent…Un « sixième sens »  à la Thérier… Je pense qu’il aurait gagné dans les années 60, 70 ou 80, au volant de propulsions comme de GrB. Cela ne fait aucun doute. Son pilotage formé à l’école des tractions avants est efficace, précis, donnant la priorité à la motricité et à la perfection des trajectoires, en enroulant plus qu’en glissant, en calant bien sa voiture avant de lui faire  prendre des appuis stupéfiants, en toute confiance.  Il s’est aussi inspiré de Markko Martin et a initié une nouvelle façon de piloter. Il a imposé de nouvelles références, de nouvelles notes plus instinctives, plus imagées, plus parlantes. Il est déterminé, solide, sûr de son talent tout en restant humble. Et puis, contrairement à 99,9% des grands champions qui lui succédèrent, Sébastien a l’immense qualité, en rallye, de n’avoir aucun point faible ! Et ça c’est unique !

 

Sisteron, avec nos amis Belges les paris sont ouverts. Eux viennent voir Bruno Thiry et surtout la nouvelle coqueluche du public Belge, François Duval dont Jacques me dit le plus grand bien. François possède un talent « à la Henri Toivonen » et le météorite de Chimay atomise ses petits camarades de jeu en junior S1600. Après ce 4ème chrono de Sisteron, il possède 3’34’’ d’avance sur son poursuivant !... Pour ma part, je mise sur un scratch et la prise de commande de Sébastien. Jacques, dubitatif, me promet alors qu’il avalera sa fiole de liqueur de sapin cul – sec si c’est le cas… Au partiel, on croit d’abord à une erreur, Mc Rae en furie encaisserai déjà 20’’ par Séb, le leader Makinen et Gronholm aussi…Sur les antennes de RMC, l’exploit est confirmé, l’Ascacien prend les commandes du rallye devant la Subaru de Makinen pendant que Jacques descend sa fiole d’un trait !

Dans les 26 km de Puget, Séb et Daniel en remettent une louche, la 206 de Panizzi est à 17’’, Makinen à 31’’… Sébastien est inaccessible et remporte le rallye, le roi Makinen est déchu…avant de retrouver sa couronne suite à l’événement qu’on connait tous. Pour le finlandais, ce sera le dernier sacre. Pour nous, c’est la naissance d’un géant.

 

2003, Sébastien écrase le rallye et remporte officiellement son premier Monté Carlo devant ses équipiers Mc Rae et Sainz. Dans les 47 km de Plan de Vitrolles - Faye, qu’il découvre pourtant , il démoralise littéralement tous ses adversaires !

Cette saison là, sous les couleurs de la FFSA, une 206 WRC privée réalise des miracles et s’offrira une magnifique 6ème place finale. A son volant, Cédric Robert confirme qu’il est bien un Rallyman avec un grand R qui, tout comme Sébastien Loeb, ne sort quasiment jamais de la route !

 

En 2004, Sébastien et Daniel surclassent tous leurs adversaires, à commencer par les Ford de Martin et du p’tit Duval et ils évoluent « sur une autre planète » principalement dans le brouillard et lorsque les conditions sont dantesques !

 

Edition 2005, Sébastien Loeb a « tué » tous ses adversaires dés le premier chrono et remporte l’épreuve avec 3 min d’avance sur le survivant Gardemeister. Alex Bengué réalise 2 scratchs au volant d’une Fabia et éclipse son équipier Schwarz : de la graine de champion !

 

2006 : Echec au roi ! Sébastien commet une de ses très rares erreurs sur le Monté Carl’ et Gronholm impose sa Ford. L’alsacien a perdu 5 minutes et à coup de scratchs remonte 2ème à 1’01’’ !

 

 

2007 c’est le retour de l’Ardèche et ça ne change rien, Sébastien rejoint Rohrl et ses 4 victoires. L’Australien Chris Atkinson domine son équipier Solberg chez Subaru et survole St Bonnet le Froid.

 

 

Monté Carlo 2008, pour la 7ème fois consécutive, Loeb est intouchable. Il écœure ses adversaires de nuit et survole le rallye. Au volant d’une très poussive Suzuki SX4, le Suédois P.G.Andersson claque un temps devant Solberg et Duval dans Lalouvesc et n’est qu’à 4’’9 d’Atkinson dans St Bonnet…

 

2012, après trois saisons en IRC, le Monté Carlo accueille à nouveau l’élite. Sébastien Ogier est le héros du rallye, il vise carrément  le podium au volant d’une… Fabia S2000. Il réussi un 3ème temps dans Burzet, il est 4ème de la première étape avant de fauter…Les superlatifs manquent pour qualifier l’exploit. Si Loeb semble se « balader » et décroche un 6ème sacre, il sait désormais d’où va venir la menace ! Des performances qui occultent un peu celles d’un authentique et immense talent, P.G.Andersson qui, à défaut d’avoir trouvé une monture à hauteur de son énorme potentiel (une Proton Satria S2000) évolue sur un terrain à sa mesure. Dans le second passage de Burzet, Per Gunnar est à seulement 6’’ d’Ogier en 30km et… 11’’ devant la DS3 WRC d’Hirvonen ! Nous l’avons vu à l’œuvre : monumental ! Andersson, l’oublié !

 

Rallye Monté Carlo 2013, et de sept pour Sébastien. Septième chef - d’œuvre ! Même si la menace Ogier et VW se précise, Sébastien Loeb, comme de coutume, fait briller son sens inné de l’improvisation. Reste en mémoire ce fantastique passage lors du second run dans Burzet - St Martial : grandiose ! Sur le verglas, le second encaisse plus d’une sec/km. Quand le maître frappe, ça pique !!

9 participations au volant d’une WRC, 9 fois à l’arrivée, 7 victoires, une seule erreur ( !! ) et deux secondes places…Statistiques affolantes et prodigieuses. Uniques ! Que dire de plus ? Que 2013 devait être la der’ pour Séb et Daniel mais qu’ils ne résistèrent pas à la tentation de venir défier le nouveau roi, en 2015, lors d’un « One shot » avec la DS3 WRC. Le pilote Citroën relègue tout le monde à une sec/km dés le premier chrono et mènera durant 6 ES. Les diamants sont eternels ! Puis, dans le Champsaur, il fait une petite erreur. Deux erreurs en 11 participations, comment lui en vouloir ? Séb et Daniel  laissent l’autre Sébastien s’imposer à domicile et reprendre le flambeau !

Sébastien Loeb a écrit la plus belle épopée de l’histoire du Monté Carlo, les plus belles pages de sa légende. Le destin d’un homme et d’une épreuve resteront à tout jamais gravé dans le même marbre !

 

Jeff Boulet


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#2 Boris 84

Boris 84

    Pilote Porsche

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  • 966 messages
  • LocalisationSt Sat

Posté mercredi 24 janvier 2018 à 10:48

Salut,

 

Ces portraits sont vraiment super, je me suis régalé à les lire !

 

Merci !



#3 Tom

Tom

    Tag Heuer

  • C-20
  • 14 929 messages
  • LocalisationMâcon (71)

Posté jeudi 25 janvier 2018 à 13:30

Que de bons souvenirs où encore très jeune, je suivais le MC en direct en faisant chauffer la touche F5 sur Rally-Live, ce fameux chrono en 2002 dans l'ES4 devant Makinen, la référence de l'époque puis la 5ème où il prouve que ce n'était pas un fait du hasard :laporte:

 

2003 : à 300 m de l'arrivée dans Plan de Vitrolles, il part au delà de la 15ème place lors de la première étape je crois... J'ai 19 ans et assiste en vrai au 1er MC de ma vie. 10' avant l'arrivée des premières autos, un certain Ari Vatanen fait atterrir son hélicoptère dans le champ attenant, puis par chance, il vient se poster immédiatement à ma droite. Il parle un français parfait et me dit à moi, le bonhomme déjà émerveillé, que ce Gronholm qui vient de passer, c'est quand même un tout bon... A l'époque, je suis déjà marqué au fer rouge, et les formules de promotion Citroën auxquelles j'assiste depuis quelques années déjà font que je suis un fan absolu de Loeb avant 90% d'entre nous... Et là sans savoir vraiment pourquoi, je lui répond, "Gronholm est très bon, mais le p'tit français à venir, c'est encore autre chose..." Merci Seb ce jour-là de ne pas me faire passer pour un con, mon chrono en main, je prend l’intermédiaire que je communique au finlandais : il en pose 18 au grand Marcus ! Ari ne peut que confirmer et me dire "c'est sûr, lui il ira très loin".

 

Merci Jeff pour ce flash-back ;)


  • Mad, francois-wizz, Rock et 4 autres aiment ceci

#4 Mcrae-Neuville

Mcrae-Neuville

    Valentino

  • Membre
  • 46 messages

Posté jeudi 26 novembre 2020 à 15:12

J'ai pu lire quelques portraits, ici et là et c'est tout simplement magnifiquement écrits. J'espère que d'autres suivront. Toutes mes félicitations.






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