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Sezoen rally

BRC

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14 réponses à ce sujet

#1 papili

papili

    Pilote Boeing Full Evo

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Posté vendredi 15 octobre 2021 à 23:08

Mon pronostique :

  1er Ghislain de Mévius - Johan Jalet

  2èmes Les autres !



#2 Yfff

Yfff

    Pilote Peugeot Dakar

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Posté samedi 16 octobre 2021 à 09:27

https://www.ewrc-res...-2021/?s=338306

Pour suivre les résultats.


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#3 Seb-Roch-photo

Seb-Roch-photo

    Pilote Rally Cup

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Posté samedi 16 octobre 2021 à 19:21

Petit retour sur ce sezoens rally 2021 version automnale

 

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#4 rallye07videos

rallye07videos

    Pilote de berlinette

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Posté samedi 16 octobre 2021 à 20:46


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#5 forddevillers

forddevillers

    Pilote du XIXème Siècle

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Posté dimanche 17 octobre 2021 à 00:48

Un bon Sezoens grâce à la bagarre devant pour la victoire et les passages de Snijers et Monnens en Porsche  :love:

 


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#6 Yfff

Yfff

    Pilote Peugeot Dakar

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Posté dimanche 17 octobre 2021 à 08:31

Le 7 sur 7 Forum-Rallye de Louis Louka ..... en 2019.
 
 
1) Le premier rallye
Son premier rallye, c'est un peu comme toutes les premières fois qu'on attend depuis longtemps : on s'en souvient toute sa vie. Pour ma part, j'attendais ça depuis des années. Passionné par le rallye depuis mon plus jeune âge - bien que personne dans mon entourage n'ait d'affinité particulière pour ce sport à l'époque - j'ai rêvé toute mon adolescence de monter dans un baquet. Je donnais même des notes à ma mère pour aller à l'école ou à la boulangerie ... "Tu vois maman, ça, c'est un droite 80 !" Déjà un peu fou, le gamin que j'étais.
Ce premier rallye a tardé à venir. J'en ai bassiné, du monde, pour pouvoir rouler ! Après pas mal de promesses reçues, de coups de fil dans le vide, de mails envoyés sans retour, de forfaits, bref : d'espoirs un peu déçus, j'ai enfin fait mon premier rallye à Sombreffe en 2012, à une vingtaine de kilomètres de chez moi. Un rallye provincial - l'équivalent d'un national chez vous, dans une bonne Opel Corsa A (deux autres hommes ont débuté dans la même voiture et sont nommés... Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul, fameux hasard!), avec un pilote, Philippe Closset, que je ne remercierai jamais assez d'avoir eu l'audace de prendre un parfait novice - qui plus est inconnu - à ses côtés. Bon, on ne va pas se mentir, la performance n'était pas franchement au rendez-vous. Mais pour moi, c'était totalement secondaire ! J’avais donné des notes dans une voiture de course. Mon rêve le plus fou se réalisait ! Et mieux, apparemment mon pilote était satisfait. Moi, je ne savais pas trop si j'avais fait ça bien ou pas, je m'étais juste inspiré des centaines d'onboards que je regardais au lieu d'aller en cours à la fac (pas bien, je sais).
 
 
Ce que je retiens de tout ça, aujourd'hui encore, c'est que la passion vient à bout de tout. J'étais étudiant, sans un € en poche, j'avais consacré toutes mes économies de mes petits boulots à acheter un casque, une combi d’occasion et un Hans. Et j'ai réussi à faire de mon rêve une réalité ! A force de combattivité, de motivation et surtout de passion, on arrive à tout faire ! Il faut juste y croire et y mettre toute son énergie. Une véritable école de la vie, le rallye !
 
 
2) Le premier rallye "d'envergure"
Un peu après avoir fait mes premières gammes en rallye provincial (comprenez "national" en France), la réalisation d'un autre rêve s’offrait à moi à la fin de ma première saison. "Mon" rallye, celui qui a bercé toute ma vie, sans doute celui qui a fait de moi un copilote, comme pour beaucoup de belges, c'est le Rallye du Condroz. Je voulais le faire dès que possible évidemment, mais encore fallait-il trouver un pilote motivé, qui plus est avec un copilote dont c'est le premier rallye "inter", comme on dit chez nous - c'est à dire un rallye du Championnat de Belgique. J'avais cependant une force : j’avais été voir le rallye 10 fois et j’avais même poussé mes parents à aller reconnaître le parcours dans mon adolescence pour trouver les meilleurs endroits (je n'arrive toujours pas à savoir si c'est moi qui étais fou de leur proposer ou eux d'accepter !), je connaissais chaque mètre de chaque spéciale, ou à peu de choses près. Or, la connaissance du terrain au Condroz, c'est primordial.
Ce projet un peu fou a pris forme lors d'un petit rallye régional - empruntant déjà une spéciale du Condroz, peut-être était-ce un signe ! - où, avec mon sympathique pilote Dany Bragard, nous avions gagné notre classe. Sur le ton de la boutade, je lui lance "Bah, maintenant qu'on a gagné ici, chiche qu'on gagne la classe au Condroz ?!". On en a ri sur le moment, l'euphorie de la victoire aidant. Mais je n'osais pas croire que Dany allait embrayer. Résultat, fin septembre, mon téléphone sonne... Quelques négociations pour avoir la bonne licence, recherches de budget et mise en conformité de la voiture plus tard, nous voilà deux apprentis condruziens en route pour une folle aventure !
Pour paraphraser le premier compte-rendu, "les premières fois, on s'en souvient". Oui, eh bien encore plus pour le Condroz ! On peut y faire un parallèle avec le Monte-Carlo (c'est d'actualité !), on a beau savoir qu'il y a des pièges un peu partout, on peut quand même se faire surprendre à tout instant...
 
 
Au terme d'une course assez sage, nous finissons 51ème et 1ers de classe. Comme on s'était mis au défi de le faire 3 mois plus tôt, sans y croire une seconde ! A coup sûr, un moment très fort de ma carrière de copilote. La coupe trône toujours sur une étagère dans ma chambre... Or je n'en garde pas beaucoup. Ce Condroz a beaucoup compté dans la suite de ma carrière. D'une part pour l'expérience rallystique pure bien sûr (surtout que c'était un vrai Condroz, plutôt compliqué), mais surtout parce qu'humainement, j'ai énormément appris au contact de Dany. Je lui dois beaucoup, sur ce coup-là.
 
 
3) La première saison complète - les débuts en 4 roues motrices
Après avoir débuté en Championnat de Belgique au Condroz 2012, l’objectif était de m'améliorer en roulant avec des pilotes plus performants en rallye régional, et de rouler plus régulièrement en Championnat. J'ai réussi à le faire, bon an mal an, lors des saisons 2013 et 2014. Après une première victoire en provincial au Rallye de Trois-Ponts 2013 aux côtés de Maxime Warlomont, et des participations plus régulières en BRC, notamment grâce à Lionel Vanbergen (2013) et Raphaël de Borman (2014) dans des voitures diverses et variées, mon nom a commencé à circuler.
 
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L'expérience, les caméras embarquées et le carnet d'adresses aidant, mon nom a commencé à venir aux oreilles de personnes plus connues dans le monde du rallye belge. Le bouche à oreilles fonctionnant (je remercie encore infiniment Eric Borguet, copilote en équipe nationale à l’époque), me voilà mis en contact avec un jeune pilote talentueux et habitué des saisons complètes en championnat de Belgique, Guillaume Dilley. Jusqu'alors, j'avais roulé avec des pilotes désirant uniquement se faire plaisir, avec de réelles ambitions, mais limitées à des oneshots. Ici, la tournure était tout de suite très différente... Objectif : être champion de Belgique R3, avec une DS3 Max.
 
 
Pendant cette saison 2015, j'ai réellement appris qu'être copilote ne se limitait pas à lire des notes ou un road-book, mais que c'était un rôle bien plus complet. Avec Guillaume Dilley, j'ai appris la rigueur, et surtout ne rien laisser au hasard. Ca nous a plutôt bien réussi, puisqu'on a fini Champions de Belgique R3 face à Demaerschalk et 2ème du Championnat de Belgique général ! Je n'osais pas y croire moi-même, sachant que 3 ans plus tôt, je n'avais même pas encore parcouru 1 mètre dans une voiture de course.
 
De plus, pour nous récompenser de notre saison couronnée de succès, Guillaume et moi nous sommes vus offrir les baquets d'une Citroën DS3 R5 pour le Rallye du Condroz. Un rêve de gosse pour l'un comme pour l'autre. Nous avons vécu un rallye extraordinaire du début à la fin. Une vraie voiture de course, comme celles qui m'avaient fait rêver quand j'étais gosse. La première séance d'essais, avec la voiture toute blanche « comme les pros », on aurait dit 2 gamins à Noël, on n'en revenait pas de ce qui nous arrivait ! Et l'émotion lors de la dernière liaison était très forte, particulièrement pour mon pilote qui, pour des raisons personnelles, avait à cœur de finir ce rallye d'une belle façon. Il y a parfois des moments émouvants assez indescriptibles dans l'habitacle exigu d'une voiture de rallye. Celui-ci en était un ...
 
 
 
 
4) Le premier rallye à l'étranger - les débuts sur la terre
Après cette si belle saison 2015, j'avais l'impression que tout était réglé comme du papier à musique, que tout continuerait sur cette lancée. Et pourtant, les choses n'ont pas vraiment tourné comme je l'avais imaginé... J'ai précédemment dit que le rallye est une école de la vie. Eh bien là, j'ai appris que rien n'est jamais acquis, et qu'il faut toujours savoir rebondir ! Guillaume Dilley ayant fait le choix de prendre un équipier plus expérimenté (Prévot, rien que ça!) pour poursuivre en R5, me voilà à pied début 2016, bien qu’aucun reproche sur mon travail ne m’avait été réellement formulé. Pendant un moment, j'ai cru que tout était fini pour moi, mon téléphone restant longtemps muet. La seule opportunité que j'ai eue à ce moment-là, c'était de rouler aux Boucles de Bastogne historiques avec un pilote... Anglais ! Très formateur, certes, mais un peu light comme programme... Jusqu'à ce que je reçoive un message d'un certain Guillaume de Mévius. J'allais conserver le goût du British puisqu'il me proposait de faire un rallye du Championnat anglais, le "Mid Wales Stages", empruntant les spéciales du premier jour du Wales Rally GB, avant d'embrayer sur la 208 Rally Cup française.
Pour moi, c'est une opportunité formidable, avec énormément d'inconnues. La terre ? Connais pas. Sortir de Belgique pour rouler ? Jamais fait ! Et puis surtout, la philosophie de mon pilote change radicalement. Si mon précédent acolyte faisait preuve d'une belle pointe de vitesse, il privilégiait surtout la gestion d'un championnat, avec une prise de risque minimale lorsqu'il le fallait. Mon nouveau camarade de jeu, lui, semble un peu dans une philosophie inverse de premier abord... Et j'en avais entendu, des choses sur lui ! C'est donc plutôt curieux que je démarre cette nouvelle collaboration. Je n’allais pas être déçu, au moins pour la partie « découverte ».
 
 
Conclusion de toutes ces nouveautés ? La terre, c'est magique... Faire de grandes glisses à 150 entre les arbres, c'est déroutant quand on vient de l'asphalte, mais extraordinaire. Le rythme en 208 cup était assez fou, mais c'est hyper grisant comme compétition, même si c'est parfois rageant de perdre une bataille aussi ardue pour de petits aléas (on a été plutôt servis, cette année-là !). Une expérience magnifique, que je conseille à toute personne qui peut la vivre ! Enfin, rouler hors de chez soi, c'est vraiment ce qu'il y a de plus formateur. Les systèmes de pointages ne sont parfois pas les mêmes, tout le monde a des habitudes différentes, on ne sait jamais où on est ... C'est vraiment bien plus intéressant et formateur que de faire pour la 4ème fois le même rallye ou le même championnat. La diversité, c'est la clé de la réussite !
 
 
5) Le premier rallye mondial
En 2016, pour compenser une saison en 208 Rally Cup pas franchement placée sous le signe de la réussite, mon pilote décide de participer à la manche espagnole du WRC, dans le cadre de la dernière manche du DMack Ford Fiesta Trophy (l’équivalent de ce qu’est maintenant le JWRC). Si lui a déjà participé au même rallye en 2015 avec son ancien copilote, c'est une grande première pour moi. Un véritable rêve de prendre part au même rallye que les élites de notre sport, qui plus est intégré à l'équipe M-Sport. Un rêve oui, mais aussi un fameux défi ... En Mondial, tout prend plus d'envergure : rien n'est et ne peut être laissé au hasard. Il faut tout minutieusement préparer, plus encore qu'ailleurs. La perte de temps est interdite, tant l'agenda de la semaine de course est rempli. Briefings, documents à remettre, reconnaissances, longueur des spéciales et des liaisons, horaires, ... Tout prend une dimension supérieure.
 
 
Enfin, nous y voilà. Podium de départ à Salou. "RACC Rally de Espana", je prends toute la mesure de ce que je suis en train de vivre... Quelle aventure ! Pendant la première liaison vers Barcelone, j'ai l'impression de revivre mon premier rallye. Surtout qu'elle est plutôt longue et qu'entre les autoroutes et le centre ville de Barça, mieux vaut ne pas se planter. Nouvel exercice pour moi que de rester concentré pendant 115 km de liaison, soit environ 2h. Ca semble un détail mais c'est vraiment fatiguant. Ah, la fatigue ! Voilà un paramètre qui change en mondial ! C'est tout simplement épuisant, l'équipage (et encore plus le copilote) n'arrête tout simplement jamais. Les journées sont très remplies, ce qui fait que le travail "d'après journée" (vidéos, remise de notes au propre, préparation des Road-Books, ...) se fait parfois jusqu'aux petites heures de la nuit. Chaque demi-heure de sommeil compte, et c'est une fois de plus formateur puisque ça impose d’être créatif dans sa façon de travailler, pour pouvoir optimiser le temps dont on dispose pour réaliser toutes les tâches en temps et en heure en ayant pu dormir un minimum.
Malheureusement, ce Catalunya se terminera pour moi dans de violentes douleurs puisqu'au départ de la première spéciale du dimanche, Pradtip, je me suis coincé le dos. J'ai tout de même décidé de prendre le départ comme ça, mais arrivé au bout de la spéciale, j'ai du renoncer, la mort dans l'âme. Une journée à l'hôpital plus tard, j'étais sur pied. Encore une chose que j'ai retenue... Entretenir son corps, et le préparer à ce qu'il va subir dans une voiture de course, c'est super important ! Ceci nous prouve que le rallye est un sport où absolument TOUS les paramètres entrent en considération...
 
 
6) Le premier Monte-Carlo...
Le mythe. Le rallye avec un grand « R ». La course la plus exigeante en rallye traditionnel. Ca fait rêver, mais ça fait aussi un peu peur …
C’est donc avec une légère boule au ventre que j’aborde mon premier Monte-Carlo. Engagé en WRC-2 avec la Peugeot officielle de l’importateur belge aux couleurs de la fédération, autant dire que la pression est assez intense pour moi. D’autant plus que depuis nos débuts en R5, nous avions enchaîné, avec Guillaume de Mévius, 2 sorties de route en 3 rallyes. Notre seule mission était donc de terminer pour faire tous les kilomètres, et surtout apprendre le plus possible.
Ce ne fut pas une mince affaire… Ce Monte-Carlo 2018 nous a tout réservé ! La glace en slicks le premier soir, le déluge le vendredi avec les plaques noires (en super-softs non retaillés c’est quelque chose !), la soupe le samedi (je peux vous jurer que c’est le pire sentiment du monde que de partir en luge à 40 km/h en étant dans une voiture qui échappe à tout contrôle à cause d’un demi-pneu hors trace…) et le Turini – fidèle à sa légende – qui nous surprend avec 3 cm de glace sur la route dans la descente alors que tout le monde s’attendait à ce que tout soit à peine humide !
 
 
Pour un copilote, il n’y a rien de plus éprouvant qu’un Monte-Carlo. En plus de la charge habituelle de travail – déjà conséquente – qui est inhérente à notre job, l’équipier doit en plus gérer les ouvreurs. La volonté de les faire passer le plus tard possible pour être dans des conditions les plus proches de la course, arriver à tout corriger à temps, sans oublier le réseau téléphonique qui s’en mêle régulièrement, ça nous fait suer à grosses gouttes ! Finalement, on a réussi à gérer ça relativement correctement – mieux que Scott Martin, copilote de Breen, qui m’a confessé qu’en 2016 il était encore au téléphone avec ses ouvreurs 10 secondes avant le départ de Sisteron !
Sur le plan du résultat brut, on ne peut pas dire qu’on ait explosé les chronos, mais on a entièrement rempli notre contrat. Au bout sans une gratte, et en ayant appris énormément. Le pire moment du week-end restera sans doute la liaison de 250 km le samedi soir, à peine fatigués de la semaine folle qui touche à sa fin, dans une bagnole qui fait un boucan sans nom et pas franchement prévue pour partir en vacances ! Je n’ai jamais eu aussi mal au c** !
Je me réjouis de reprendre part à ce mythe cette année. Parce que oui, en plus de se faire souffrir une fois, le pire c’est qu’on n’a qu’une envie : remettre ça l’année suivante !
 
 
 
7) Et après ? « C’est quoi la clé ? »
On m’a souvent posé la question. « Tu fais quoi l’année prochaine ? »
S’il y a bien une caractéristique de notre sport – et particulièrement pour un copilote – c’est l’incertitude. Personne ne sait de quoi demain sera fait. Au fil de mon court parcours, j’y ai été confronté quelques fois.
Et pourtant, avec de la volonté, beaucoup de passion, et un peu de chance c’est vrai, il y a toujours moyen de rebondir.
Alors à tous ceux qui me lisent en espérant faire un bout de chemin un casque sur la tête, ne perdez jamais la foi ! Utilisez les expériences difficiles pour vous relancer, vous remettre en question, évaluer votre méthode de travail, sans cesse vous renouveler. Plus que jamais en rallye, il faut tout faire pour ne jamais avoir de regrets. Et il est vrai, être un éternel insatisfait (y a qu’à voir la tête de Suninen quand il fait un 3e temps !).
Un soir de mai 2018, jamais je n’aurais pu imaginer me retrouver au départ du Monte-Carlo 2019. J’étais sûr que ma seule solution désormais, c’était de vendre des crêpes tous les samedis sur les marchés. Et pourtant…
 
 
Si les meilleurs copilotes du Monde semblent tous inébranlables, c’est justement parce qu’ils sont passés par là. Tous ont un jour pointé en retard, fait une erreur en liaison ou dans leur calcul de consos, tourné deux pages au lieu d’une… L’actuel quintuple Champion du Monde a même réussi à se tromper en reconnaissance d’un rallye mondial en étant officiel Citroën ! Et pourtant, regardez où ils sont aujourd'hui. On a tous nos moments de doute, de faiblesse, nos moments délicats. Et en observant les autres, on a souvent tendance à se dire qu’on est le seul dans le cas.
C’est bien là qu’on se rend compte que nous sommes des êtres humains, et non des machines. Et l’erreur est humaine. La seule chose à faire, c’est d’éviter de les reproduire. Personne n’est parfait, et encore plus sans avoir d’écolage disponible. Parce que le copilotage s’apprend avant tout sur le terrain, sur le tas.
Le rallye, c’est aussi et surtout des rencontres. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises situations, mais être bien entouré, ça aide, c’est certain. Surtout dans les moments difficiles, mais aussi parce que partager la joie des succès, c’est tellement agréable !
Alors si vous voulez évoluer à haut niveau, il n’y a qu’une et une seule clé : CROYEZ EN VOUS ! Et travailler, encore travailler, toujours travailler … C’est vrai qu’il faut de la chance. Mais elle ne s’attend pas en restant couché dans son canapé, elle se provoque.
A bientôt pour de nouvelles aventures ;-)
L.L.

 


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#7 Seb-Roch-photo

Seb-Roch-photo

    Pilote Rally Cup

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  • LocalisationHuy ( Belgique )

Posté dimanche 17 octobre 2021 à 12:10

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#8 djohac

djohac

    DKR Driver

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Posté dimanche 17 octobre 2021 à 14:08


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#9 Rallye007

Rallye007

    Pilote Boeing Full Evo

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  • LocalisationMarchin

Posté dimanche 17 octobre 2021 à 14:25

Quelques photos

Image(s) jointe(s)

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#10 papili

papili

    Pilote Boeing Full Evo

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Posté dimanche 17 octobre 2021 à 19:11

Toujours d'aussi belles photos . Merci !  :love:


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#11 GRID.Media

GRID.Media

    Amaryllis

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Posté dimanche 17 octobre 2021 à 22:35


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#12 Seb-Roch-photo

Seb-Roch-photo

    Pilote Rally Cup

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Posté lundi 18 octobre 2021 à 11:50

Toujours d'aussi belles photos . Merci !  :love:

merci bcp. j'essaye de faire au mieux



#13 Savage Beast

Savage Beast

    Pilote Mirafiori

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Posté mardi 19 octobre 2021 à 16:38


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#14 Dandrifosse Hervé

Dandrifosse Hervé

    Pilote Mirafiori

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Posté jeudi 21 octobre 2021 à 13:04

 

Voici la vidéo du Sezoens Rally 2021.
Toujours un beau rallye terre, des travers,...
L'interview de Adrian Fernemont, Ghislain De Mevius, Vincent Verschueren, Gregoire Munster, Patrick Snijers et Gino Bux.
Bon visionnages 1f609.png

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#15 Mitchel van der Hoef

Mitchel van der Hoef

    Majeur

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Posté samedi 23 octobre 2021 à 14:00

 

 







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