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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui


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39 réponses à ce sujet

#21 Guest_Rick_*

Guest_Rick_*
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Posté mercredi 01 février 2017 à 09:02

C'est çà ta deuxième anecdote ? :ninja:

:D
Le message a été publié deux fois. :bah:

Modifié par Rick, mercredi 01 février 2017 à 09:02.


#22 francois-wizz

francois-wizz

    Vainqueur championnat team- prono CFA 2015

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  • LocalisationAu milieu de nul part!

Posté mercredi 01 février 2017 à 09:09

ou faire semblant d'être au téléphone :siffle:

En même temps, quand tu es une icône et que tu es tout le temps sollicité, il y a des moments où ça doit gonfler aussi... Ca désole les fans, mais je peux comprendre ce genre d'attitude.


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#23 Blast

Blast

    The Wolf

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Posté mercredi 01 février 2017 à 12:47

Rien de très folklorique dans cette anecdote, mais elle permet de se faire une idée sur un pilote.

Janvier 2008, Lafarre, Ardèche.
Séance d'essais pré Monte-Carlo, Ford Focus WRC.

Au moment de la pause de midi, je redescends sur la base pour voir les mécanos travailler sur la voiture.
J'aperçois alors mon pilote préféré de l'époque, Mikko Hirvonen, sortir du motor-home et se diriger vers le buffet pour se servir quelques victuailles.

Je vais me positionner devant l'entrée du motor-home pour pouvoir le saluer, au moment où il remonterait à bord pour reprendre des forces et se reposer de sa matinée de tests.
Lorsqu'il arrive à ma hauteur, je lui dis (dans un bon anglais) que je ne le dérangerai pas longtemps, et que je souhaite seulement le saluer.

Il monte les 3 premières marches de l'escalier, se retourne, s'assoit sur l'une d'elles et me dit que je ne le dérange pas le moins du monde.
Il pause son assiette sur ses genoux et entame la conversation tout en savourant ce qui avait l'air d'être un mélange de crudités et une fine tranche de rôti de porc. Je me dis alors que je comprends pourquoi le garçon est si mince et pâle!

Au bout de 6 ou 7 minutes de conversation, son iPhone sonne. Il le sort de sa poche et j'ai le temps d'apercevoir le visage d'une charmante blonde sur son écran, et en voyant le sourire qu'il affiche en décrochant, je comprends sans mal qu'il s'agit de sa dulcinée.

D'une extrême amabilité avec moi depuis le début, je lui fais comprendre que je vais le laisser tranquille et commence à m'éloigner lorsqu'il me fait signe de ne pas partir.

Je reste donc là, à écouter une discussion romantique en finnois (là de suite, ça n'est plus romantique. La langue est juste bonne à annoncer des notes...).
Lorsqu'il raccroche, après seulement 4 ou 5 minutes passées avec son interlocutrice, il me remercie d'avoir patienté et reprend la conversation là où elle en était.

Après lui avoir dis que j'étais un grand fan de lui et que j'espérais plus que tout qu'il arrive à décrocher un titre, notre échange est devenu plus technique, notamment sur les conditions que l'on peut rencontrer sur un Monte-Carlo, et l'appréhension qu'il a des spéciales du 06 à cause d'un mauvais souvenir (une jolie boîte) lors d'une séance d'essais à l'époque Subaru.

Ce jour-là, Mikko est resté plus d'une demi-heure dehors par 2 degrés pour faire la discussion avec moi.

J'étais arrivé passionné du pilote, je suis reparti admirateur du personnage. Sa gentillesse et son respect m'ont particulièrement touché ce jour-là, et le sentiment fut à nouveau vécu quelques jours plus tard, lorsque sur le quai Albert 1er, nous nous sommes croisés et qu'il m'a reconnu, puis m'a demandé si j'avais passé un bon rallye.
Les deux potes qui m'accompagnaient n'en revenaient pas et mes chevilles se sont senties comprimées quelques minutes. :fier:

J'ai une autre anecdote sur un autre pilote du WRC lors d'une séance d'essais.
Elle fera peut-être l'objet d'un autre récit.

Bien agréable à lire

Pour ce qui de l'utilisation de la langue et du romantisme, comment dire...dans l'intimité le finnois devient plus sensuel et débridé :rideau:


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#24 peache974

peache974

    Alain Decaux, Pierre Bellemare ou Oncle Paul

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Posté jeudi 23 mars 2017 à 16:15

Août 1983...

Je découvre l'île de la Réunion, sans savoir que j'y habiterai un jour...

C'est pour courir le Tour Auto, épreuve-phare de l'île, qui attire chaque année des équipages métropolitains : j'ai été invité par Caillé, le concessionnaire local, pour rouler sur une Samba Proto.

Je découvre la traction -moi qui cours alors sur une Rallye 2 Gr.2 en Métropole- et bien sûr les routes de l'île et je ne m'en sors pas trop mal puisqu'à mi-course, je suis 3 au scratch derrière l'Ascona 400 du ténor local Massoum Dindar et l'Ascona Gr.A de "Bunny" Couloumiès.

L'épreuve dure trois jours dont deux nuits entières sur la route...

Au milieu de la deuxième étape, nous arrivons très en avance vers trois heures du mat' au départ de Notre-Dame de la Paix par un froid glacial, oui il fait froid la nuit à la Réunion à 2000 mètres d'altitude en hiver...

Au bout d'un long moment, Dindar démarre son moteur et part pointer. Je démarre à mon tour mon moteur, mais l'Ascona de Bunny reste silencieuse devant moi : klaxon, appels de phares, rien n'y fait !

Mon coéquipier étant déjà à la table, je finis par me débrêler pour aller cogner au carreau : Bunny et Claudine Causse dorment profondément et partent en panique…  :D

Je maintiens ma position jusqu'à quatre spéciales de l'arrivée, mais là, dès la deuxième épingle d'une ES heureusement tout en descente, un cardan casse et je finis les 13 km en roue libre, me faisant doubler deux fois et perdant une place au classement.

Juste après le point stop, mon assistance attend -c'était l'époque des assistances volantes- : les mécanos se jettent sous l'auto et me changent le cardan en sept minutes.

Un journaliste du JIR, le canard local, est là et décrit avec précision l'intervention : son papier paraît le lundi.

Le mardi matin, un loustic excité déboule à la concession Peugeot-Talbot, une facture dans une main et le JIR dans l'autre : le gars est exclusivement créolophone :

"Ou les bande volers, té ! Ou la facture a moin deux heures de temps pou change un cardan sur mon Samba et ou gagne faire en sept minutes !"   :lol: :lol:

 

Edit : lors de la deuxième étape, j'ai eu le plaisir de doubler en spéciale Jean-Pierre Nicolas himself : lui roulait sur une vraie Gr.B tandis que la mienne était un proto monté localement à partir d'une GLS animée par un moteur 1440...

Il faut dire qu'il partait une minute avant moi et qu'il roulait au warning, moteur rendant l'âme à mi-spéciale… :ange:


Modifié par peache974, jeudi 23 mars 2017 à 16:23.

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#25 peache974

peache974

    Alain Decaux, Pierre Bellemare ou Oncle Paul

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Posté samedi 25 mars 2017 à 16:49

Une petite que j'avais déjà racontée jadis.

En 1982, j'habitais en immeuble à Montpellier et un ami carrossier à Cournonterral avait la gentillesse d'héberger ma Rallye 2 Gr.2 dans son vaste garage.

Comme j'assurais moi-même une partie de la maintenance de l'auto et qu'il m'avait confié un double des clés du garage, j'allais y bosser le soir après le boulot et m'offrais parfois un petit essai nocturne sur la route qui monte à Aumelas dont je connaissais de ce fait chaque gravier et chaque touffe de thym.

Je faisais aussi partie du comité directeur de l'ASA Hérault, et l'ancien prologue de Vailhauquès au Critérium des Cévennes avait été banni par des riverains autophobes. Il avait fallu se replier sur le circuit de Karland et les deux expériences en 80 et 81 n'avaient pas été convaincantes. J'eus donc l'idée de demander à mon pote carrossier siégeant au conseil municipal de Cournonterral de demander au maire si on ne pourrait pas utiliser cette route : rencontre entre le maire et Jean-Louis Gril président de l'ASA, et marché conclu : la route servirait de prologue au Critérium.

Mon coéquipier était Patrice Quartier, préparateur dans son officine Sud Racing qui s'occupait de mon moteur et de ma boîte et réglait les trains.

Nous avions bien reconnu le parcours cévenol, mais il était débordé par le boulot à l'approche des Cévennes que tous ses clients voulaient courir...

"J'ai trop de boulot, je ne peux pas reconnaître le prologue.

- Pas de souci, je connais par cœur, tu n'auras qu'à regarder le paysage et dire bonjour aux spectateurs.

- Ah non ! Je ne serais pas tranquille sans le secours du carnet de notes. S'il te plaît, va les prendre avec quelqu'un d'autre.

- Pas de problème !"

Je pars donc prendre les fameuses notes avec mon épouse qui me navigue de temps à autre, et j'ai une idée diabolique !  :D

A mi-parcours, un grand gauche sans visibilité en trois fois : le premier passe à fond de quatre, le second légèrement soulagé, et le troisième de nouveau soudé.

Je dicte : Attention ! GAF sur G soulagé sur Danger !!!!!!! Frein G 60...

Ma femme -qui a un peu de métier- me regarde d'un air interrogateur !

"T'inquiète, note ce que je dis !"  :P

Et nous nous trouvons au départ, premier numéro de la classe des 58 Rallye 2 Gr.2 (que nous gagnerons, soit dit au passage…)

Patrice découvre la route mais annonce comme d'hab' impeccablement : nous arrivons au fameux triple gauche.

Je passe le premier à fond, lève un chouïa pour le second, et soude à nouveau. Patrice hurle dans la phonie "Danger G 60", puis répète en se crispant sur le cale-pieds dans l'attente de l'impact.

Mais la Rallye 2 passe comme une fleur et Patrice a le mérite de continuer à lire les notes comme si de rien n'était.

Les départs se faisant de trente en trente, mon principal adversaire et néanmoins meilleur ami François Beltran suit de près : je l'ai mis au courant de ma blague, ainsi que son cops Jean-Louis Scheur.

Juste après la zone, prétextant un souci pour enlever mon casque, je m'arrête le temps de les laisser arriver : ils giclent de leur Rallye 2 et viennent ouvrir la porte de Patrice :

" Ça va ? Il s'est pas trop traîné dans le Gauche 60 ?

- Pétard ! Vous étiez aussi au courant ! Vous êtes tous une brave bande d'enfoirés !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  :mad: "

 

:lol:

 

Edit : le photographe a eu la bonne idée de se poster dans ce fameux triple gauche :

 

Cévennes 82 copie 3.jpg


Modifié par peache974, samedi 25 mars 2017 à 16:59.

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#26 krystof

krystof

    Phœnix

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  • LocalisationKirschland

Posté samedi 25 mars 2017 à 17:03

Excellent :D



#27 Guest_Rick_*

Guest_Rick_*
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Posté dimanche 26 mars 2017 à 00:27

:clooneyhehe:

#28 PitBox

PitBox

    Pilote de mobylette

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  • LocalisationLille

Posté vendredi 31 mars 2017 à 21:23

Deux belles vidéos avec des interviews stylées de Röhrl et Brandenburg

 

 

 

:love:



#29 crvtt69

crvtt69
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  • LocalisationSur les ex-ES du Charbo

Posté lundi 21 août 2017 à 09:41

Je me sépare de cette ouvrage. Si il vous intéresse contactez moi en MP.

Image(s) jointe(s)

  • IMG_20170818_1622461.jpg


#30 Titirally

Titirally

    Pilote Boeing

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  • LocalisationSumeno-parisien

Posté lundi 21 août 2017 à 14:35

On me l'a offert pour Noël il y a quelques années, que du bonheur !!



#31 crvtt69

crvtt69
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  • LocalisationSur les ex-ES du Charbo

Posté lundi 21 août 2017 à 19:10

oui il y a des histoires sympas et de belles photos mais tu le lis une fois, tu le ranges et tu l'oublies donc autant en faire profitez les autres.



#32 CM003

CM003

    Pilote Peugeot Dakar

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Posté jeudi 31 août 2017 à 06:15

Chouette interview de Ragnotti :
https://theautomobil...-jeunesse-93501

#33 peache974

peache974

    Alain Decaux, Pierre Bellemare ou Oncle Paul

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  • LocalisationÎle de la Réunion

Posté jeudi 28 septembre 2017 à 16:41

Bon, comme c'est un peu mort ici, je me (re)lance...

 

Rouergue 81...

 

Mon copilote habituel n'en est pas à son coup d'essai, loin de là ! Mais il a dû manger un truc pas frais la veille au soir, et dès l'ES 1 se sent tout patraque. Il descend précipitamment au point stop, non pas pour pointer, mais pour gerbouser...

L'ES 2 est longue, Golinhac, 40 bornes. Un arrêt de course au départ permet de le requinquer un peu avec l'aide de la Nautamine gentiment offerte par Jean-Louis Scheur, le coéquipier de mon pote François Beltran. Ça va plus ou moins pendant une vingtaine de bornes, mais ensuite, il ferme le cahier en m'annonçant : « Continue à vue, je ne peux plus lire ! »

Et le premier tour se poursuit, alternant les spéciales à vue et les arrêts dans les liaisons pour qu'il puisse soulager son estomac dans lequel il ne doit pourtant plus rien y avoir depuis longtemps…  :D

 

A la demi-heure d'assistance après le premier tour, tout le monde est aux petits soins avec lui : on l'installe dans un transat, l'une lui donne à boire de l'eau citronnée, l'autre court à la pharmacie lui trouver un médoc...

Quand il faut pointer, je lui demande s'il repart ou si on abandonne.

« Non, non, on y va » me dit-il avec l'enthousiasme de Marie-Antoinette montant dans la charrette pour l'échafaud.

Mais avant de quitter le parc, je dis tout de même à ma femme : « Va nous attendre à Espalion après la 2, je sens l'affaire mal embarquée ! »  :(

 

Dans la 1, il réussit tant bien que mal à lire une note sur deux, mais dans la longue, au bout de cinq kilomètres, il commence à gerbouser sur le cahier. Pire, il ouvre sa vitre pour vomir dehors (enfin, un peu dehors, beaucoup dans son intégral), mais avec le vent, ça remonte dans l'auto sur le ciel de toit et retombe sur la manche droite de ma combi. Moi qui ai la nausée dès que quelqu'un fait ça, je ne sais pas comment je peux continuer à attaquer, toujours à vue.

 

A la fin de la spéciale, il n'est plus question de rallye, mais de le rapatrier sur Espalion pour trouver un toubib de garde. La liaison sur une route étroite ne fait qu'une dizaine de kilomètres, mais j'ai l'impression de rouler cent bornes. Je regarde davantage Claude que la route : il est vrai qu'il est hébété, le teint cireux, la tête posée sur son casque qu'il a gardé sur ses cuisses et je me demande avec angoisse à quel moment il va me faire une syncope.  :/

 

Soulagé, j'aperçois enfin les premières maisons de la petite ville, et juste après ma 505 et mon épouse.

« Bon, on arrête et on trouve un toubib pour Claude. »

C'est à ce moment que je vois à côté de la 505 l'inénarrable et regretté Pierrot Guérin, en combi et casque au bras. En deux mots, il m'explique que son pilote l'a sorti de la route comme d'hab' dès l'ES 1 puis enchaîne : « T'en fais pas, fils (il a le même âge que moi mais appelle tout le monde « fils »), ta femme s'occupe de lui et je vais le remplacer »

Hum, pas très régulier, ça, mais pourquoi pas ?

Seulement, la phonie de son casque n'est pas compatible avec la mienne et il doit coiffer celui de Claude dont je préfère ne pas vous raconter l'état… :ange:

 

Au CH suivant, j'informe mes concurrents immédiats de la supercherie en leur précisant que s'ils doivent porter réclamation à l'arrivée, il vaut mieux le dire tout de suite et j'arrête. Depuis le matin, ils m'ont doublé dans toutes les liaisons pendant que mon coéquipier se soulageait et connaissent son état. Je sais qu'il n'y a pas de souci avec mon pote François, mais je connais moins le Bordelais Dees. Il m'assure qu'il n'y aura pas de lézard, et à l'époque, parole donnée était synonyme de contrat en béton. :jap:

 

Bref, le Pierrot va continuer la course à mes côtés, gardant même le casque pour aller pointer et ne pas être trop voyant (coup de chance, il est barbu comme Claude). Seulement, dans toutes les allonges, j'entends : « G 80 pour 300 mètres. Putaing, il a mauvaise haleine, ton coéquipier » :lol:

 

Fin du rallye : à l'assistance de Villecomtal, Pierrot s'extirpe de la Rallye 2 et rend son baquet à un Claude un peu plus en forme pour le dernier routier et le podium à Rodez. Malgré le premier tour à vue, je suis deuxième de classe derrière François mais devant Dees qui, fidèle à sa promesse, ne mouftera pas.  :jap:

Avant la remise des prix, je me sens tout de même obligé d'offrir la tournée d'apéro à l'équipage et à son assistance !

 

Nous étions jeunes et insouciants (pléonasme) : si nous nous étions virés fort et que les secouristes récupèrent l'équipage Barat-Guérin au lieu de l'équipage Barat- Claude V., combien d'années de retrait de licence ?  :eek:

 

Fin de Golinhac 2 : Claude agonise, ayant renoncé depuis longtemps à lire quoi que ce soit. Pour lui, la délivrance est proche, il ne reste que trois virages, mais je ne me doute pas que je vais finir le rallye dans des conditions rocambolesques !  :siffle:

 

big-6779642d2d.jpg


Modifié par peache974, jeudi 28 septembre 2017 à 16:46.

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#34 Boris 84

Boris 84

    Pilote Porsche

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  • LocalisationSt Sat

Posté lundi 02 octobre 2017 à 08:38

Ah ah très sympa cette anecdote !!!



#35 yanoch12

yanoch12

    Pilote Rally Cup

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  • Localisationaveyron

Posté jeudi 26 octobre 2017 à 18:51

bonjour , est ce que quelqu'un pourrait me donner l'année de cette plaque , trouvé en vide grenier pour 1 € ...rare un peu , non ?

 

 

 

 

Image(s) jointe(s)

  • 20160787.jpg


#36 Frezzy_fr

Frezzy_fr

    McRae Spirit

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Posté jeudi 26 octobre 2017 à 20:30

97



#37 peache974

peache974

    Alain Decaux, Pierre Bellemare ou Oncle Paul

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  • LocalisationÎle de la Réunion

Posté dimanche 11 février 2018 à 09:21

Tiens, comme c'est un peu mou du genou ici, deux petites. La première :

 

Critérium des Cévennes 83...

Je sors du parc pour aller disputer le prologue de Cournonterral.
Je m'aperçois que j'ai bêtement oublié mes gants : pas grave, ma villa de St Jean de Védas est à peine à 1,5 km du routier qui amène à la spéciale, et le temps imparti est très large !
Sur le boulevard Rabelais, qui longe l'Esplanade où se situe le parc fermé, j'aperçois trois ou quatre concurrents "estrangers" arrêtés.
Montpellier est en pleins travaux et ils n'ont qu'une confiance limitée dans un road-book particulièrement compliqué : ils attendent donc un "34" pour le suivre et démarrent derrière moi.
Arrivé en bas du Terral, au lieu de continuer tout droit vers la spéciale de Cournonterral, je tourne à gauche vers St Jean de Védas, et les autres me suivent comme un seul homme ! sol.gif 
Je m'arrête devant ma villa, je sors en courant, je récupère mes gants, et je reviens vers la Samba et les gars médusés derrière... biggrin.gif 
"Désolé, les mecs, je vous ai fait faire un peu de tourisme, maintenant, je vais vous emmener à Cournonterral !" lol.gif  lol.gif  lol.gif  lol.gif


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#38 AnimR

AnimR
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  • LocalisationAu pied du Rocher

Posté dimanche 11 février 2018 à 09:28

D'où ton surnom : "L'homme élégant" :sol:


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#39 peache974

peache974

    Alain Decaux, Pierre Bellemare ou Oncle Paul

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  • LocalisationÎle de la Réunion

Posté dimanche 11 février 2018 à 09:59

La seconde :

 

Cévennes 85...

 

Je rencontre Thierry Messy au Quercy, et après une peignée de fous-furieux, je le bats de quelques secondes...

Quelques semaines plus tard, nous nous retrouvons au Lozère. Dans la première étape, mon alternateur explose, j'arrive in-extremis à mon assistance et m'apprête à abandonner puisque je n'ai pas d'alternateur dans ma caisse d'assistance.

​Thierry, qui est à vingt mètres de là, me prête un alternateur... :jap:

Et le dimanche, je le devance de quelques secondes après une bourre mémorable de plus de 200 bornes !

Inutile de dire qu'aux Cévennes qu'il court pour la première fois, il est mon invité ! 
Je fais un premier tour de reco avec lui et je lui signale les plus gros pièges : le gauche sur vide peu avant l'épingle de Sumène où Touren est sorti, le vicieux gauche dans la montée vers St André où l'on est comme sur du verglas. Je m'arrête aux Quatre Chemins pour lui expliquer que c'est LE gros piège des Cévennes parmi 2000 autres !

Que pensez-vous qu'il arrive en course ?
Mon Thierry s'y met direct, mais arrive à repartir.
Comme j'ai de ma part fait le con dès Ferrières et roule avec un train avant ouvert, on a bonne mine tous les deux ! ange.gif 
A Ganges, c'est mon préparateur Patrice Quartier qui rectifie nos deux autos à la ficelle ! lol.gif  lol.gif  lol.gif  lol.gif


Modifié par peache974, dimanche 11 février 2018 à 10:57.

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#40 AnimR

AnimR
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  • LocalisationAu pied du Rocher

Posté dimanche 11 février 2018 à 19:16

Patrice Quartier, spécialiste du gigot :w






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