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Le CFA doit-il avoir l'ambition de révéler nos futurs talents ? Est-ce un passage obligatoire pour réussir ?

Sujet-Débat du mois: AVRIL

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60 réponses à ce sujet

#1 Forum-Rallye

Forum-Rallye

    Membre suprême

  • C-20
  • 305 messages

Posté mercredi 06 avril 2016 à 07:52

Avec l'abréviation CFA nous entendons Championnat de France Asphalte.

Nous aurions pu également poser la même question avec le CFT (terre), à vous de l'integrer dans vos commentaires si vous le souhaitez.

 

Merci de respecter les avis de chacun.



#2 peache974

peache974

    Alain Decaux, Pierre Bellemare ou Oncle Paul

  • Membre
  • 3 490 messages
  • LocalisationÎle de la Réunion

Posté mercredi 06 avril 2016 à 08:54

Et merci de respecter l'orthographe dans le titre du sujet…  ;)



#3 Aaron

Aaron

    Pilote officiel Simca

  • Membre
  • 1 019 messages

Posté mercredi 06 avril 2016 à 09:00

Non, on peut fermer.
Merci.
  • krystof aime ceci

#4 alvareda

alvareda

    16 ans d'expérience

  • Modérateur
  • 12 476 messages
  • LocalisationRomans sur Isère

Posté mercredi 06 avril 2016 à 09:03

À mon avis non... Pour la simple et bonne raison que jouer le titre reviendra certainement à beaucoup trop cher pour a jeune et créerait d'entrée une sélection sur cet aspect.

Les formules de promo en revanche sont là pour ça (après vu qu'elles sont liées directement au CFA, on peut en effet dire que c'est le CFA qui révèle les jeunes talents, tout n'est que question d'interprétation).

Aujourd'hui le CFA est dominé par des bons pilotes avec des moyens conséquents, donc des grosses autos qui vont avec. Mais on est plus souvent impressionnés en voyant des DS3 R3 voir 208 R2 claquer d'énormes temps (y'a qu'à voir le Touquet). Je trouve ça "normal" que des pilotes peut être moins "vites" mais avec plus de moyens soient devant, ça conserve un minimum d'attractivité pour le CFA que d'avoir ces grosses autos. 

 

Donc grosso merdo, le meilleur révélateur de talents c'est les formules de promo, mais par le biais du CFA car ça permet de comparer les perfs avec de plus grosses autos et d'être mis plus en avant. Ce n'est que mon avis bien entendu ! ;)


  • v6-forever, Pierrauriol, pinson2669 et 1 autre aiment ceci

#5 Maxi Henny

Maxi Henny

    Freecell Master

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  • 13 903 messages
  • LocalisationFrontière franco savoyarde

Posté mercredi 06 avril 2016 à 10:56

Directement non, mais indirectement oui.

En gros, un pilote titré a rarement un volant en WRC. Il n'y a qu'à regarder nos trois champions du monde français qui ont de moins en moins de titres de champion de France (Auriol 3, Loeb 1, Ogier 0). Le phénomène ne se vérifie pas qu'en France d'ailleurs, puisque Latvala n'a jamais été champion de Finlande, Neuville n'a jamais été champion de Belgique, Sordo n'a jamais été champion d'Espagne...
En revanche, un pilote qui participe au championnat de France sans jouer le titre mais en faisant des coups d'eclats sur une petite auto, notamment en formules de promotion, a une chance d'avoir une place à haut niveau. Si on regarde les pilotes officiels en Mondial en 2016, trois d'entre eux animaient le championnat de France avec des petites autos il y a trois ans (Lefebvre, Abbring, Camilli) alors que le champion de cette année là Julien Maurin est toujours privé en WRC 2.
  • RALLYE WRC et Albert Reporter aiment ceci

#6 SJU

SJU

    Pilote Boeing Full Evo

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 11:11

Pour aller plus loin, à savoir en WRC3, WRC2 et espérer atteindre le Graal que représente le WRC, il faut être performant sur terre comme sur asphalte.

 

Un pilote ambitieux se doit d’avoir un programme et des résultats sur les 2 surfaces.

 

Aujourd’hui, seule une formule de promotion comme la 208 Cup permet de montrer ses performances face à une concurrence nombreuse ayant un matériel identique, d’acquérir une expérience sur les 2 surfaces. Le tout avec un budget ‘’raisonnable’’. En conclusion, je dirais que c’est le passage en formule de promotion mixte (terre + asphalte) qui est obligatoire pour aller plus loin.

 

Un pilote performant et ambitieux avec des résultats en formule de promotion s’oriente aujourd’hui vers le WRC3 ou le WRC2, pas vers un programme en France en CFA et CFT.



#7 SJU

SJU

    Pilote Boeing Full Evo

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  • 886 messages

Posté mercredi 06 avril 2016 à 11:16

Autre question lié au CFA.

 

Un pilote comme Sylvain MICHEL qui devrait briller sur les routes du CFA en 2016, comment peut-il rebondir derrière ?

 

Il est jeune, rapide, a une expérience des grosses voitures... par contre, il a très peu roulé sur terre. Si il venait à gagner le titre en 2016, à quoi ce titre pourrait-il l'aider à aller plus loin?



#8 Guest_mask_*

Guest_mask_*
  • Invité

Posté mercredi 06 avril 2016 à 11:17

Demandes à Canivenq...


  • krystof, aldu83, Dam et 3 autres aiment ceci

#9 Turbo

Turbo

    Nerio Winch

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 16:06

La question posée n'est pas tant celle de savoir si le championnat de France doit révéler un talent parmi ses champions chaque année, mais plus largement celle qui a trait au lien susceptible d'exister entre carrière en championnat et carrière en mondial. Du moins, à mon sens? Puisqu'il est bien évident que les recruteurs WRC ne se basent pas sur le titre obtenu en CFA pour repérer les talents de demain. Lefebvre et Camilli en sont les derniers exemples.

 

En revanche, s'il s'agit bien de s'interroger sur la connexion CFA/WRC, alors oui, le passage en championnat est un préalable indispensable. Non seulement il est un préalable, mais il est au surplus le seul préalable.

  • Partir en WRC après une saison en ERC? Cela ne fonctionne pas, ou plus. A tout le moins cela ne fonctionne plus correctement et l'exemple Breen l'illustre. Beau raté.
  • Partir en WRC après une saison en coupe de France, à faire des rallyes régionaux? Restons sérieux.
  • Partir en WRC après une saison en WRC2? Oui, mais comment accéder au WRC2? Via le WRC3? Mais comment accéder au WRC3?
  • Partir en WRC après une saison en formule de promo? Oui, mais sur quelles manches se déroulent les formules de promo, qu'elles soient sur asphalte ou sur terre?

La seule voie ouvrant l'accès au mondial est le championnat. C'est bien le seul et unique réceptacle des espoirs actuels. Et je ne pense pas que l'on s'éternise à débattre sur ce point. Le consensus sera vraisemblablement assez large. Qui peut sérieusement soutenir qu'un pilote lambda puisse obtenir un baquet en mondial sans s'être auparavant montré et pour le coup, démontré, dans un championnat national?

 

Lorsqu'il sera acquis que le championnat est la seule bretelle d'insertion pour se diriger vers le mondial, alors se posera la question centrale, la vraie.

 

Au sein du championnat, quelle est la branche qui permettra d'accéder au WRC? Tous les jeunes pilotes se la posent. Quel parcours choisir pour arriver dans les meilleures conditions et le plus vite possible en mondial? Une formule de promo, puis le WRC2, puis le WRC? Percer directement en championnat puis viser le WRC2 et WRC? Se concentrer sur l'asphalte, la terre, les deux? Opérer quelle répartition? Quel budget pour ne pas faire les choses à moitié mais ne pas se mettre non plus dans le rouge dès la première année?

 

Tout est lié en fait. Aujourd'hui, la place au volant d'une WRC officielle ne s'obtient pas au regard du seul talent. Le talent ne se suffit pas à lui-même. Elle s'obtient aussi en adoptant le meilleur plan de carrière au milieu d'un méli-mélo de formules, dont seuls les connaisseurs sont aptes à en comprendre le fonctionnement. CRT, 208 RC, Junior, pas Junior... Il faut commencer à toucher pour s'y retrouver.

 

Partons d'un constat simple mais lequel mettra au moins tout le monde d'accord. Il n'existe pas de parcours type. L'hétérogénéité des ascensions peut être illustrée par la comparaison Lefebvre/Camilli. Lefebvre n'a quasiment rien prouvé en WRC2 l'an passé. Pourtant il roule aux côtés de Meeke en 2016. Camilli lui au contraire, a tapé dans l’œil de Wilson sur les quelques dernières manches du WRC2, et doit sans doute à cela son baquet obtenu pour cette année. Imaginons que Giordano brille à son tour, cela sera encore un autre parcours. Et Michel encore un autre. Tous différents, donc.

 

Une fois le constat établi, il faut s'interroger sur la pertinence de ce système qui propulse nos jeunes au plus haut niveau sans vraiment se préoccuper de leur donner les mêmes armes à tout un chacun. En vrac, quelques critiques évidentes et souvent mises en avant :

  • Un championnat fractionné entre asphalte et terre. Cela pose 2 problèmes évidents. D'une part, et sauf formule mixte comme évoqué précédemment, les prétendants se cantonnent à une discipline qui ne représente qu'un pan de ce qui les attend au plus haut niveau. La problématique Michel a été très justement soulevée. Quid du bonhomme lorsque l'on va le mettre au volant d'une R5/WRC au Mexique? Ne va-t-il pas finir par être un Evans bis ? Un mec capable de suivre le rythme des meilleurs sur un Corse ou un ADAC, mais largué dans les autres épreuves, qui sont pourtant l'essentiel du mondial. D'autre part, le second problème que pose cette division, c'est le manque flagrant de médiatisation et d'intérêt pour le championnat terre. Ce n'est pas la peine de le rappeler, 2 épreuves ont sauté en 2016, et heureusement que le Diois revient, sinon c'était un championnat à 4 épreuves. 4 épreuves en 12 mois, nul besoin de sortir de polytechnique pour comprendre que les jeunes n'engrangent pas assez d'expérience. Il faudrait très certainement rééquilibrer les rapports de force entre les deux championnats. Je ne suis pas pour autant favorable à créer un championnat unique, qui réunirait asphalte et terre. Il suffit d'avoir une coupe qui se dispute sur les deux comme en 208 pour permettre aux intéressés d'évoluer sur les deux surfaces.

 

  • Le manque de budget pour certains qui les privent d'un avenir radieux. Ah oui mais là, on touche le nerf de la guerre et en même temps, un problème insoluble. Certes, la sélection se fait en partie à l'entrée des compétitions via le budget, mais comment offrir à tous le même capital initial? Quel constructeur ou manufacturier pneus serait prêt à s'investir suffisamment pour offrir, disons à 20 personnes par an, un apport identique et leur permettant de batailler à armes égales toute la saison? Ils n'y ont pas intérêt, le sport auto a une image vieillissante, il est vu comme une activité polluante, rétrograde, et va à contrecourant de ce que l'on essaie de nous inculquer un peu plus chaque jour (ferme le robinet quand tu te brosses les dents, éteins la lumière quand tu sors). Il est assez évident que les constructeurs ont davantage à gagner en développant l'automobile propre, plutôt que d'investir dans une activité en perdition qui n'intéresse que peu de monde. A partir de là, les écarts dans les budgets ne peuvent être résorbés, et il continuera à y avoir des disparités énormes entre les jeunes pilotes. On peut s'en offusquer, mais contrairement à la remarque précédente, on ne peut rien y faire.

 

A contrario, ce qui marche plutôt bien :

  • Un championnat qui attire. Des belges, finlandais, italiens, espagnols, viennent rouler en France, qu'ils voient souvent comme LA porte d'entrée vers le mondial. L'exemple Suarez en 2015 et peut-être Lopez en 2016 le prouve. On peut aussi citer Abbring. Par conséquent quand je lis parfois que le championnat est mort, c'est assez réducteur. Le championnat n'est pas mort. Il est en perdition certes (cf. le plateau du dernier Touquet, confirmé/infirmé nous le saurons bientôt, par le plateau du Charbo, indice de popularité du championnat si je puis dire), mais il n'est pas mort. Attention toutefois, et cela s'adresse à la FFSA, à ne pas trop tirer sur l'élastique ou sur la vache à lait, à votre bon vouloir. Le championnat est une formidable vitrine qu'il convient d'entretenir, mais de ne pas démolir.

 

  • Un championnat qui fonctionne. Eh oui, que vous le vouliez ou non, le système français actuel fonctionne. Non seulement le championnat attire, mais il propulse. Nationalité la mieux représentée en WRC cette année: Ogier, Camilli, Lefebvre. Et la suite arrive hein, ne nous y trompons pas. Michel, Ciamin, Pellier, Rossel. Il y a du beau monde qui ne demande qu'à prendre de l'expérience et augmenter le niveau. Attention, un championnat qui fonctionne mais qui n'est toutefois pas le seul au monde à catapulter des talents. Doit-on rappeler que Lappi, Tidemand et Suninen ne sont pas passés en France et ont pourtant tout autant de chances que les précédents cités pour glaner un siège en WRC.

Bref, tout n'est certainement pas parfait, mais je ne pense pas que l'on puisse dire que l'ascenseur est en panne. Non, ça c'est une excuse fabriquée et artificielle, qui sert uniquement à falsifier une justification aux réformes stupides et inopportunes que nous propose un peu plus chaque année la FFSA.

 

Maintenant que nous nous sommes probablement tous accordés pour (i) dire que le championnat est le préalable nécessaire au mondial, et (ii) dire que l'ascenseur fonctionne  correctement au vu du champion du monde actuel et de la relève assurée, nous pouvons nous poser la question suivante.

 

Si je dispose d'une solution convenable pour former des jeunes et les préparer au mieux à quitter le nid, pourquoi vouloir en essayer une autre? Qu'a-t-on à gagner en substituant aux bonnes règles de nouvelles règles dont on ne connait, ni la teneur ni les conséquences? Je vous avoue qu'il s'agit là d'une question à laquelle je n'ai pas encore réussi à répondre. Sans doute parce qu'il n'y a pas de réponse.

 

Je vais vous raconter une histoire. Celle d'une personne qui s'intéresse au rallye depuis 10 ans environ. Cela a commencé par quelques émissions TV, puis quelques vidéos sur internet. Puis vint le temps, en 2009, de se rendre sur un rallye régional à 20 km de la maison pour voir ce que cela donnait en vrai. Une 306 maxi, quelques A6K, des F2/14 qui roulaient bien, il était content d'avoir franchi le pas pour voir ce que "c'était en vrai". Sans rien comprendre à la mécanique, aux classements, aux règles, il avait passé une bonne journée, un samedi avant la rentrée à la fac. Fort de sa première expérience grandeur nature, il voulut remettre ça en 2010, en ajoutant un second rallye au programme : une autre épreuve à 10 km de la maison, avec à peu près les mêmes autos, toujours en ne comprenant absolument rien au schmilblick.

 

En 2011, il remit le couvert avec cette fois-ci, un appareil photo numérique bas de gamme autour du cou pour immortaliser ces voitures. C'était encore un jeune puceau des rallyes, qui ne se rendait qu'à une ou deux spéciales par course, dans des endroits bofs, mais qui sentait l'atmosphère particulière autour de l'évènement, si minime soit-il. Au mois d'aout, il eut écho d'une manche française du championnat, se déroulant à Morzine dans le 74. C'était une totale découverte. "Si on veut y aller, j'ai le permis, on y va. On dort dans la voiture et on fait uniquement le vendredi", dit-il à son acolyte. Pris au mot, il répondit "Allez". Et les voici embarqués dans leur première manche de championnat, le rallye du Mont-Blanc. Toujours armé de son appareil photo, il décida alors de faire quelques vidéos pour en faire un montage et se le repasser au retour sur l'ordinateur. Ils s'étaient bien évidemment postés dans l'ES1, l'impatience de voir la différence entre ce fameux "championnat" et les 2 rallyes régionaux jusqu'alors parcourus. Les premières voitures étaient des WRC, celles qu'ils apercevaient à la TV en mondial (en l'espèce, Brunson, Comte, Roché, Campana, Crozet etc.). Quel bruit, quelle caisse et quelles sensations! Vinrent ensuite les S2000, GT+, R3, et ainsi de suite.

 

La première remarque que se firent les deux spectateurs fût celle-ci. "Mais c'est énorme ce truc, tu vois toutes les petites caisses que l'on a sur les rallyes à côté de chez nous, et en plus des engins monstrueux que l'on ne voit d'habitude qu'à la TV". Expérience réussie! La vidéo beaucoup moins, même s'il était fier de lui sur le moment.

 

En 2012, ils décidèrent toujours en plus des 2 rallyes régionaux à deux pas de chez eux, de découvrir deux nouvelles manches du championnat. Mâcon et le Var. Quel pied, d'entendre ce son si caractéristique des WRC. Ils pouvaient dormir dans une voiture, manger des Mc Do, peu importe, ils avaient passé un week-end de rêve et semblaient se découvrir une nouvelle passion, tout en se familiarisant peu à peu avec les règles et coutumes de la discipline.

 

En 2013, premier Monte Carlo, premier WRC. Il monte encore d'un niveau et découvre les formidables files de voitures pour arriver sur la spéciale. Il ne sait pas encore si c'est amusant de marcher 1h pour voir passer des voitures, ou si ça en vaut le détour. Au final, y'a pas à dire, c'est encore autre chose que le championnat. Les mêmes voitures en apparence, mais pas les mêmes pilotes, pas le même talent. Pas les mêmes objectifs aussi. Une saison de rupture puisqu'en plus du Monte Carlo, le petit groupe de 3 fit le déplacement en Espagne pour 2 jours, et en Alsace pour le jubilé de Loeb, pour 2 jours également. Ils découvrirent également d'autres rallyes régionaux et nationaux, un peu plus éloignés, à 2/3 heures de route. On sentait la passion grandir petit à petit, progressivement.

 

2014 et 2015 furent grosso modo sur la même lignée, avec des régionaux, nationaux, manches françaises du championnat et quelques WRC. En 2016, encore un changement d'envergure avec la programmation de 6 WRC en plus des quelques manches du championnat et des nouveaux régionaux à découvrir, toujours plus loin. Aujourd'hui, cette personne voit le rallye autrement qu'il y a plusieurs années. Ce n'est plus simplement des voitures qui roulent très vite, c'est un vrai évènement. Des vérifications, une mise en parc, une assistance derrière, des spots travaillés à l'avance. Comme elle ne voit plus le rallye de la même manière, elle ne filme plus comme avant avec un appareil photo, elle ne prépare plus ses déplacements comme avant en regardant la carte 5 minutes avant de partir. Elle s'est véritablement pris au jeu.

 

Cette histoire, c'est la mienne mais ne vous y trompez pas, elle ne m'appartient pas. La 3ème personne du singulier n'est pas à prendre pour de l’orgueil mais pour une dépersonnalisation. C'est l'histoire d'un très grand nombre de passionnés et fans de rallyes. Celle de personnes qui comme vous et moi, un jour, se sont dit "c'est sympa cette discipline". Une passion qui a muri au fil des années mais qui s'est construite sur les notions essentielles de progressivité et de diversité. La progressivité dans la découverte de ce sport, la diversité au sein des plateaux rencontrés, notamment en championnat de France.

 

La passion du rallye, ce n'est pas une passion pour l'argent, ce n'est pas une passion pour les voitures ni une passion pour les pilotes. C'est une passion pour les sensations et l'adrénaline, pour la vitesse, pour les trajectoires, pour les travers et pour l'ambiance unique qui s'y découvre une fois dedans. Cette ambiance qui, jusqu'en 2016, était préservée en championnat de France asphalte par la réunion dans le même parc fermé d'un patron d'entreprise avec 500 travailleurs, d'un mécanicien salarié, d'un médecin et d'un fonctionnaire de police. La même qui permettait de voir dans la même course, une WRC collée à la route, une R3 sur 2 roues dans un virage, et la 106 qui tire le câble pour les copains venus au bord des spéciales.

 

Le CFA jusqu'en 2016, c'était une icône du rallye français. Celle qui permet comme on l'a vu à des jeunes talents de briller en formules de promotion, mais qui fait également une place à ceux qui ne roulent que pour le plaisir, les petites classes, les WRC, les GT+. Celle qui permet au grand public qui débute en rallye, de voir à quoi ressemble une WRC, qu'il pourra par ailleurs revoir en mondial s'il est convaincu et intéressé par la discipline. Celle qui encore, respectait le fondement même du sport, automobile ou non, à savoir la hiérarchie, qui veut que le vainqueur d'une compétition soit en meilleure position que celui qui lui succède pour jouer un titre.

 

Aujourd'hui, j'ai peur pour cette discipline que je vois se refermer sur elle-même alors que je ne viens que de la découvrir. J'ai peur parce que des personnes, bien intentionnées ou non, ont entendu prendre unilatéralement parti pour le trucage des résultats et la falsification d'un championnat tout entier. Je crains le pire pour ce sport qui ne mérite certainement pas un tel avenir, mais que l'on voit pourtant tout doucement s'éteindre à coup de décisions internes ou externes à la fédération, aussi stupides les unes que les autres.

 

Non seulement j'ai peur, mais au-delà de ça, je m'interroge. Et je m'interroge notamment sur certains comportements, certaines réactions, ici ou là, de passionnés, de gens qui suivent pourtant le rallye depuis longtemps, beaucoup plus longtemps que moi. Comment se fait-il que des connaisseurs de la discipline et des mécanismes internes, voire parfois des membres d'ASA, cautionnent les funérailles de ce qui les fait vibrer depuis si longtemps?

 

Comment ne pas se rendre compte que truquer le classement d'une compétition, c'est faire de cette compétition une non-compétition. Que supprimer l'esprit compétitif, c'est anéantir l'esprit sportif. Que anéantir l'esprit sportif, c'est anéantir ceux qui font vivre le sport par leur investissement. Pilotes, sponsors. Et que tuer ceux qui font vivre le sport en s'engageant dans les compétitions, c'est tuer les plateaux, les épreuves, et donc in fine, la discipline.

 

Quel manque de discernement, quel manque de prise de hauteur par rapport au microcosme des passionnés aguerris. Quel manque d'anticipation aussi, pour ne pas se rendre compte que ce qu'écrit la FFSA dans ce règlement, c'est une ligne de plus dans le testament du rallye français.

 

A trop vouloir récompenser un talent qui l'est déjà, à trop vouloir jouer la carte de l'innovation pour justifier son poste, à trop vouloir en faire, vous allez causer l'irréparable. Après vous être attaqué aux spectateurs en 2014 via les RTS, je le conçois sous une pression politique intenable, vous vous attaquez à votre fonds de commerce. Les pilotes et derrière eux, leurs sponsors. Ces sponsors qui ne verront plus aucun intérêt à financer une saison pour un classement falsifié. Vous vous attaquez également aux spectateurs. Pas ceux qui n'ont dieu que pour voir des passages de fou furieux en DS3 R3, ils sont minoritaires. Ceux qui viennent tout simplement passer un moment de détente pour assister à un évènement dans son ensemble.

 

Vous dynamitez la structure et détruisez un équilibre subtil, qui jusqu'à aujourd'hui fonctionnait parfaitement sans qu'aucune revendication en ce sens ne vous ait été adressée. Vous brisez la cohérence qu'il existait entre les différentes épreuves rallystiques. Vous réunissez toutes les conditions pour avoir, en 2017, un plateau davantage fourni et attractif pour le grand public, en seconde division.

 

L'essence même de l'équité sportive part en fumée en même temps que les cendres de la discipline s'estompent. Vous avez certainement derrière vous des supporters pour réaffirmer la nécessité de ce règlement. Au rang desquels nous comptons 10% de jaloux, 10% d'allergiques au billet violet, 10% qui détestent voyager une valise à la main, 10% de moutons d'amis qui pensent que vous avez toujours raison, 10% qui vont systématiquement à l'encontre du courant main stream, et 50% de passionnés, honnêtes, qui croient en la bonne étoile sur le rallye et ne demandent qu'à voir dans les faits, ce que donnera ce règlement. Néanmoins, plutôt que de se risquer à la réanimation du patient en état stationnaire, pourquoi ne pas tout simplement le laisser vivre, et se remettre des épreuves difficiles qu'il traverse déjà à l'heure actuelle?

 

Le rallye a souffert du mouvement écologique, il s'en est relevé et pourrait en sortir vainqueur s'il négocie correctement le virage énergétique (des plateaux de voitures hybrides d'ici quelques années).

 

Le rallye a souffert de la crise financière en 2007, il s'en est relevé et les plateaux n'ont, dans l'ensemble, pas eu à rougir depuis 2008.

 

Le rallye a souffert des RTS, imposées par le pouvoir politique aux organisations, que celles-ci, pour 80% d'entre elles, appliquent intelligemment ou du moins, appliquent passivement et laissent encore aux spectateurs une marge de manœuvre pour ne pas se croire à Guantánamo.

 

Le rallye a connu plusieurs crises. Il s'en est toujours relevé car demeurait sa colonne vertébrale, ce qui produit de l'attirance chez le grand public : la sportivité.

 

Tuez les plateaux et vous tuerez le rallye français. Tuez le rallye français et vous éteindrez les flammes d'espoirs que portent plusieurs jeunes pris en otages par cette décision stupide.

 

Oui, le CFA a l'ambition de révéler nos futurs talents. Oui, il le fait déjà. Oui il est un passage nécessaire pour accéder au mondial. Oui il est attractif, fonctionnel, efficace.

 

Non, il n'est pas invincible et trop fort pour être considéré par certains comme hors d'atteinte. L'entretenir n'est pas le déconstruire et la clef de sa pérennité n'est certainement pas celle que vous avez dans vos mains.

 

A vouloir forcer la serrure, on finit par condamner la porte.


  • Olive, MrGravel, yoman et 2 autres aiment ceci

#10 Rem74

Rem74
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Posté mercredi 06 avril 2016 à 16:10

Le pavé  :eek:  :eek: :lol:



#11 Aaron

Aaron

    Pilote officiel Simca

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 16:11

Non mais lol

#12 Rem74

Rem74
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Posté mercredi 06 avril 2016 à 16:26

 

 

Je vais vous raconter une histoire. Celle d'une personne qui s'intéresse au rallye depuis 10 ans environ. Cela a commencé par quelques émissions TV, puis quelques vidéos sur internet. Puis vint le temps, en 2009, de se rendre sur un rallye régional à 20 km de la maison pour voir ce que cela donnait en vrai. Une 306 maxi, quelques A6K, des F2/14 qui roulaient bien, il était content d'avoir franchi le pas pour voir ce que "c'était en vrai". Sans rien comprendre à la mécanique, aux classements, aux règles, il avait passé une bonne journée, un samedi avant la rentrée à la fac. Fort de sa première expérience grandeur nature, il voulut remettre ça en 2010, en ajoutant un second rallye au programme : une autre épreuve à 10 km de la maison, avec à peu près les mêmes autos, toujours en ne comprenant absolument rien au schmilblick.

 

En 2011, il remit le couvert avec cette fois-ci, un appareil photo numérique bas de gamme autour du cou pour immortaliser ces voitures. C'était encore un jeune puceau des rallyes, qui ne se rendait qu'à une ou deux spéciales par course, dans des endroits bofs, mais qui sentait l'atmosphère particulière autour de l'évènement, si minime soit-il. Au mois d'aout, il eut écho d'une manche française du championnat, se déroulant à Morzine dans le 74. C'était une totale découverte. "Si on veut y aller, j'ai le permis, on y va. On dort dans la voiture et on fait uniquement le vendredi", dit-il à son acolyte. Pris au mot, il répondit "Allez". Et les voici embarqués dans leur première manche de championnat, le rallye du Mont-Blanc. Toujours armé de son appareil photo, il décida alors de faire quelques vidéos pour en faire un montage et se le repasser au retour sur l'ordinateur. Ils s'étaient bien évidemment postés dans l'ES1, l'impatience de voir la différence entre ce fameux "championnat" et les 2 rallyes régionaux jusqu'alors parcourus. Les premières voitures étaient des WRC, celles qu'ils apercevaient à la TV en mondial (en l'espèce, Brunson, Comte, Roché, Campana, Crozet etc.). Quel bruit, quelle caisse et quelles sensations! Vinrent ensuite les S2000, GT+, R3, et ainsi de suite.

 

La première remarque que se firent les deux spectateurs fût celle-ci. "Mais c'est énorme ce truc, tu vois toutes les petites caisses que l'on a sur les rallyes à côté de chez nous, et en plus des engins monstrueux que l'on ne voit d'habitude qu'à la TV". Expérience réussie! La vidéo beaucoup moins, même s'il était fier de lui sur le moment.

 

En 2012, ils décidèrent toujours en plus des 2 rallyes régionaux à deux pas de chez eux, de découvrir deux nouvelles manches du championnat. Mâcon et le Var. Quel pied, d'entendre ce son si caractéristique des WRC. Ils pouvaient dormir dans une voiture, manger des Mc Do, peu importe, ils avaient passé un week-end de rêve et semblaient se découvrir une nouvelle passion, tout en se familiarisant peu à peu avec les règles et coutumes de la discipline.

 

En 2013, premier Monte Carlo, premier WRC. Il monte encore d'un niveau et découvre les formidables files de voitures pour arriver sur la spéciale. Il ne sait pas encore si c'est amusant de marcher 1h pour voir passer des voitures, ou si ça en vaut le détour. Au final, y'a pas à dire, c'est encore autre chose que le championnat. Les mêmes voitures en apparence, mais pas les mêmes pilotes, pas le même talent. Pas les mêmes objectifs aussi. Une saison de rupture puisqu'en plus du Monte Carlo, le petit groupe de 3 fit le déplacement en Espagne pour 2 jours, et en Alsace pour le jubilé de Loeb, pour 2 jours également. Ils découvrirent également d'autres rallyes régionaux et nationaux, un peu plus éloignés, à 2/3 heures de route. On sentait la passion grandir petit à petit, progressivement.

 

2014 et 2015 furent grosso modo sur la même lignée, avec des régionaux, nationaux, manches françaises du championnat et quelques WRC. En 2016, encore un changement d'envergure avec la programmation de 6 WRC en plus des quelques manches du championnat et des nouveaux régionaux à découvrir, toujours plus loin. Aujourd'hui, cette personne voit le rallye autrement qu'il y a plusieurs années. Ce n'est plus simplement des voitures qui roulent très vite, c'est un vrai évènement. Des vérifications, une mise en parc, une assistance derrière, des spots travaillés à l'avance. Comme elle ne voit plus le rallye de la même manière, elle ne filme plus comme avant avec un appareil photo, elle ne prépare plus ses déplacements comme avant en regardant la carte 5 minutes avant de partir. Elle s'est véritablement pris au jeu.

 

Cette histoire, c'est la mienne mais ne vous y trompez pas, elle ne m'appartient pas. La 3ème personne du singulier n'est pas à prendre pour de l’orgueil mais pour une dépersonnalisation. C'est l'histoire d'un très grand nombre de passionnés et fans de rallyes. Celle de personnes qui comme vous et moi, un jour, se sont dit "c'est sympa cette discipline". Une passion qui a muri au fil des années mais qui s'est construite sur les notions essentielles de progressivité et de diversité. La progressivité dans la découverte de ce sport, la diversité au sein des plateaux rencontrés, notamment en championnat de France.

 

La passion du rallye, ce n'est pas une passion pour l'argent, ce n'est pas une passion pour les voitures ni une passion pour les pilotes. C'est une passion pour les sensations et l'adrénaline, pour la vitesse, pour les trajectoires, pour les travers et pour l'ambiance unique qui s'y découvre une fois dedans. Cette ambiance qui, jusqu'en 2016, était préservée en championnat de France asphalte par la réunion dans le même parc fermé d'un patron d'entreprise avec 500 travailleurs, d'un mécanicien salarié, d'un médecin et d'un fonctionnaire de police. La même qui permettait de voir dans la même course, une WRC collée à la route, une R3 sur 2 roues dans un virage, et la 106 qui tire le câble pour les copains venus au bord des spéciales.

 

Le CFA jusqu'en 2016, c'était une icône du rallye français. Celle qui permet comme on l'a vu à des jeunes talents de briller en formules de promotion, mais qui fait également une place à ceux qui ne roulent que pour le plaisir, les petites classes, les WRC, les GT+. Celle qui permet au grand public qui débute en rallye, de voir à quoi ressemble une WRC, qu'il pourra par ailleurs revoir en mondial s'il est convaincu et intéressé par la discipline. Celle qui encore, respectait le fondement même du sport, automobile ou non, à savoir la hiérarchie, qui veut que le vainqueur d'une compétition soit en meilleure position que celui qui lui succède pour jouer un titre.

 

Aujourd'hui, j'ai peur pour cette discipline que je vois se refermer sur elle-même alors que je ne viens que de la découvrir. J'ai peur parce que des personnes, bien intentionnées ou non, ont entendu prendre unilatéralement parti pour le trucage des résultats et la falsification d'un championnat tout entier. Je crains le pire pour ce sport qui ne mérite certainement pas un tel avenir, mais que l'on voit pourtant tout doucement s'éteindre à coup de décisions internes ou externes à la fédération, aussi stupides les unes que les autres.

 

J'adore ce passage, il me représente totalement, voilà pourquoi je suis devenu passionné de rallye.
2003 (7ans) découverte du rallye, avec les Bauges en régional (à 15min de chez moi) jusqu'en 2009, puis arrive 2010 mon 1er national, ma 1ere course de côte avec Regal et Petit en F3000  :love: et évidemment mon 1er CFR le Mont-Blanc 2010 avec 8 WRC, 10 S2000, la Porsche de Nantet et Dumas, hormis Bonfils vu au début de l'année avec la Sub WRC je n'avais jamais de WRC j’étais comme un gamin qui croit encore au Père Noël et a qui il donne des cadeaux je me rappelle je n'avais pas dormis la veille j'étais tellement impatient, c'était juste monstrueux, que de souvenir... Puis après en 2015 le 1er WRC et encore un autre monde.

Voila fin du passage nostalgique et HS :lol:

J'ai pas encore tout lu :P  mais je suis globalement d'accord avec toi Turbo.


Modifié par Rem74, mercredi 06 avril 2016 à 16:29.


#13 Exiots

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    Pilote Porsche

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 16:33

A défault d'avoir forcément raison, tu exprimes bien ton point de vu, et pour ma part, je te rejoins sur beaucoup de points. (J'ai pas cité, sinon ça aurait remis ton pavé, je suis pas sur ce que soit utile)

MAIS ce n'est pas le championnat qui fonctionne pour l'ascension.... ce sont les formules de promotions qui sont dedans. Or, la 208 cup n'utilise pas forcément le championnat je crois, puisqu'elle passe par le Vosgien.

Je trouve qu'actuellement le CFA est plus fait pour les passionnés que pour les gens voulant faire carrière, sauf par exemple Michel qui pourrait s'illustrer. Il n'est pas comme ça a cause de la fédé (quoique, un peu), mais parce que pour un jeune, c'est beaucoup plus facile d'aller faire un coup d'éclat en 208 cup (ou CRT) qu'en CFA. Pourquoi me direz vous? Parce que ces jeunes la n'ont pas le budget qu'a Michel.... Et ça a toujours été le cas. Très peu de pilote on été champion de France PUIS ont été performant en mondial. Car beaucoup de pilote pouvait vivre en tant que pilote usine au niveau national. C'est surout ça qui a changé. Simplement que le sport auto attire moins, son image s'est dégradé, et, je pense, que de cela découle le reste...


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#14 raph-maxicorde

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    Brasseur

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 18:18

[...] Simplement que le sport auto attire moins, son image s'est dégradé, et, je pense, que de cela découle le reste...


Les constructeurs Français pourraient manifester de l'intérêt pour le CdF, ça permettrai de le dynamiser.
Prenons par exemple Charles Martin l'année dernière, Peugeot aurait peut être mieux fait de le faire rouler sur tout le CdF que de lui proposer un programme sans vraiment de perspectives.

Les formules de promotion sont faites pour dénicher les talent et ça fonctionne bien mais s'il n'y a pas de suivi derrière, c'est du "gâchis".

Après je me demande si un championnat mixte ne serait pas un bonne alternative pour attirer !

#15 Exiots

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    Pilote Porsche

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 18:41

 

Les formules de promotion sont faites pour dénicher les talent et ça fonctionne bien mais s'il n'y a pas de suivi derrière, c'est du "gâchis".

Après je me demande si un championnat mixte ne serait pas un bonne alternative pour attirer !

 

A défault d'attirer, un CdF mixte serait peut être plus formateur de talent. Un des ses handicap étant d'être divisé en deux partie, un pilote ne prends pas du tout la même expérience en CFA qu'en formule de promo, où il roulera sur terre ET asphalte. (Bien sur, je dissocie volontairement le CdF et les formules qui se jouent dedans, car une personne en formule de promo, ne joue pas le CFA ni le CFT, il joue sa formule de promo.)

 

De plus, dans toutes les formules de promo ya du suivi... a ce que je sais peugeot offre un volant wrc2 et r2 en mondial, et citroën un volant junior wrc ou wrc.


Modifié par Exiots, mercredi 06 avril 2016 à 18:43.


#16 Flotindu44

Flotindu44

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 18:42

Le CFA est un passage pour nos trop "futurs" talents!!!

Je m'explique!!!

Je veux dire par la plutôt que d'envoyer nos vainqueurs de formule de promotion qui sont de gros attaquants aller en WRC-2 ou WRC-3 ou la régularité est un parametre important, laissons les grandir, par des programmes mixtes en CFA ou CFT, meme en recréeant une formule de promotion destinée au "R5", bien sur garder les WRC en Championnat de France!!! Je suis quasiment certain que de "nombreux" pilotes amateurs de R5 seraient prets a participer a quelques manche du championnat de France si il y avait une formule de promotion pour les "R5"!!! Ce pourait etre un CF "R5" ou les WRC et tout le reste peuvent rouler...

Cela demanderait en parrallele un engagement des constructeurs... Comme au temps des S1600 ou tout le monde pouvait jouer la gagne, usines contre amateurs!!! Pourquoi pas recréer ca mais en gardant les WRC se disputer le championnat mais en crééant un "championnat" ou formule de promotion dirigée par la ffsa réservée aux "R5"!!!

Bien sur il faut un championnat mixte terre et asphalte!!!



#17 Exiots

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    Pilote Porsche

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 18:45

Le CFA est un passage pour nos trop "futurs" talents!!!

Je m'explique!!!

Je veux dire par la plutôt que d'envoyer nos vainqueurs de formule de promotion qui sont de gros attaquants aller en WRC-2 ou WRC-3 ou la régularité est un parametre important, laissons les grandir, par des programmes mixtes en CFA ou CFT, meme en recréeant une formule de promotion destinée au "R5", bien sur garder les WRC en Championnat de France!!! Je suis quasiment certain que de "nombreux" pilotes amateurs de R5 seraient prets a participer a quelques manche du championnat de France si il y avait une formule de promotion pour les "R5"!!! Ce pourait etre un CF "R5" ou les WRC et tout le reste peuvent rouler...

Cela demanderait en parrallele un engagement des constructeurs... Comme au temps des S1600 ou tout le monde pouvait jouer la gagne, usines contre amateurs!!! Pourquoi pas recréer ca mais en gardant les WRC se disputer le championnat mais en crééant un "championnat" ou formule de promotion dirigée par la ffsa réservée aux "R5"!!!

Bien sur il faut un championnat mixte terre et asphalte!!!

 

 

Le gros poblème, c'est que malheureusement, il faut arrêter de penser que les constructeurs vont revenir, du moins pas l'année prochaine. Ils ont quitté le CdF, c'est pas pour rien, c'est parce que les marques n'avaient plus rien a y gagner. Et c'est toujours le cas. Donc je ne vois pas de raison plausible du retour des marques.



#18 Flotindu44

Flotindu44

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 19:05

​Après, oui, le probleme reste celui des constructeurs!!!



#19 Tom

Tom

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Posté mercredi 06 avril 2016 à 19:47

Le gros poblème, c'est que malheureusement, il faut arrêter de penser que les constructeurs vont revenir, du moins pas l'année prochaine. Ils ont quitté le CdF, c'est pas pour rien, c'est parce que les marques n'avaient plus rien a y gagner. Et c'est toujours le cas. Donc je ne vois pas de raison plausible du retour des marques.

J'en voit quand même une dans l'hypothèse où un jour le championnat serait réservé aux R5, ça leurs dirait peut-être de mettre comme carotte une saison en CFA en R5 aux vainqueurs du CRT et 208RC plutôt que l'ERC ou le wrc-2 / wrc-3.

#20 VSrallye

VSrallye
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Posté mercredi 06 avril 2016 à 20:37

Si tu donne comme récompense une saison en CHF A/T , tu prends une année de retard pour apprendre les épreuves en mondial.

Pourquoi faire un Touquet/Auxerre/langres/Lyon charbo/Limousin alors qu'il y a le Portugal/Sardaigne/Pologne/Corse/Espagne à côté ( +/- )


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