Oui, magnifique article que j'avais déjà lu :
"Sauf que, première mauvaise nouvelle, le constructeur Mitsubishi renonçait au Championnat du Monde. Et que, deuxième mauvaise nouvelle, Delecour tentait de l’évincer au profit d’Anne-Chantal Pauwels, cette grossière manœuvre, selon Daniel Grataloup, n’ayant d’autre but que de lui piquer sa paie. Dès lors, les deux anciens coéquipiers ne se parleraient plus que par l’entremise de leurs avocats."
"Si Delecour parvient à se faire remarquer, ce n’est pas toujours pour la bonne cause. Au RAC, il est arrêté par la police sur le routier où il roulait selon Daniel Grataloup « comme un hooligan."
"En 95 en tout cas, leur association connaît un gros passage à vide. Le navigateur refuse en effet les conditions qui lui sont imposées par le pilote alors en négociations avec David Richards (Prodrive) pour conduire une de ses Subaru. « Comme il perdait en salaire par rapport à Ford, il voulait récupérer une partie de ma paie pour compenser. Evidemment j’ai refusé. Tout le monde m’a appelé pour me faire changer d’avis, sauf lui."
"Au Rallye de San Remo, Delecour qui vient de terminer deuxième, accuse le vainqueur, Gilles Panizzi, d’avoir abusé des reconnaissances interdites. Peugeot en profite-t-il pour s’asseoir sur la promesse faite à Delecour de prolonger son contrat en 2001 ? Possible. Daniel Grataloup en tout cas n’a pas oublié le contexte dans lequel, cette promesse, croix-de-bois-croix-de-fer-si-je-mens-je-vais-en-enfer, fut annoncée : « Au Tour de Corse, nous sommes à trois dixièmes de Panizzi mais Peugeot décide de geler le classement. Pour nous faire avaler la décision, on nous dit qu’on nous gardera l’année suivante et que Panizzi ne sera pas reconduit ; en somme, exactement l’inverse de ce qui s’est produit…"
Bon Provera était bien l'escroc dans l'histoire en fait